À l’occasion de la Semaine éducation aux médias qui démarre lundi, HabiloMédias mobilise les intervenants d’Internet et des nouvelles technologies, les enseignants, les élèves et leurs parents autour d’une table pour débattre des enjeux liés aux fausses nouvelles et des solutions efficaces pour protéger les jeunes.
RCI avec HabiloMédias et la Fédération canadienne des enseignants et enseignantes et CNW
Faits ou faux : aider le monde à mettre un terme aux fausses informations
Pour cette 14e édition, on souligne l’importance d’améliorer la littératie numérique et médiatique des jeunes pour les protéger du phénomène des fausses nouvelles et autres contenus illicites qui pullulent sur différents sites.

Thierry Plante
Spécialiste en éducation aux médias
Crédit : HabiloMédias
Rassembler tous ceux qui œuvrent dans le domaine de l’éducation aux médias, notamment la Fédération canadienne des enseignantes et enseignants, des représentants de diverses plateformes numériques (Facebook, Twitter, Instagram) et des distributeurs d’Internet permet de faire le point sur la lutte aux fausses nouvelles.
En explorant le thème Faits ou faux : aider le monde à mettre un terme aux fausses informations, on ouvre des pistes susceptibles d’aider à relever le défi de l’authenticité de l’information.
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Les jeunes sont de plus en plus ciblés par des contenus illicites et autres sextos en ligne. Améliorer leur littératie numérique vise aussi à leurs donner des outils pour y faire face. Photo : iStock/Yurich84
Une question d’éthique et de responsabilité
Comme l’a relevé M. Plante, il faut avant tout bien saisir son rôle et sa responsabilité dans la diffusion ou le partage des nouvelles en ligne, d’où la nécessité de savoir distinguer le vrai du faux et attester de la validité d’une information.
Il relève qu’il y a eu plusieurs recherches qui montrent que la désinformation en ligne inquiète beaucoup les parents.
C’est pourquoi tous les ans, HabiloMédias crée des ressources pour les aider à protéger leurs jeunes des fausses nouvelles, étant donné qu’ils sont de plus en plus branchés en ligne.
Inculquer des notions de littéraire numérique et médiatique à des jeunes ne signifie pas leur donner des connaissances techniques sur l’utilisation des technologies numériques.
Il s’agit de leur fournir un ensemble de compétences qui leur permettent de faire de bonnes recherches et de trouver de bons renseignements en ligne, tout en développant une dimension critique et éthique. Il faut les responsabiliser dans la propagation des nouvelles en ligne, car ils peuvent influencer beaucoup de gens avec les contenus publiés.
La pensée éthique et morale est importante dans un contexte où tout le monde peut être producteur et diffuseur d’information, souligne Thierry Plante.
Bien qu’Il soit difficile d’enrayer les fausses informations, il est tout à fait possible de les réduire. Cela passe par l’éducation à la littératie numérique, en ce qui a trait au fonctionnement des plateformes numériques, aux droits et responsabilités de tout un chacun lors de ses activités sur ces plateformes.
La semaine, prévue du 5 au 9 novembre, a débuté officieusement le vendredi 2 novembre avec une rencontre au Musée canadien de la nature, à Ottawa, où des élèves du programme Rencontres du Canada de l’organisation Historica Canada se sont retrouvés, à l’invitation d’HabiloMédias et de la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE), pour échanger avec des représentants de Facebook, de Twitter et du Toronto Star.
Le thème de la Semaine éducation médias de cette année est « Fait ou faux : Aidez le monde à mettre un terme aux fausses informations ». La Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants et HabiloMédias soulignons limportance denseigner aux enfants et aux jeunes des compétences en littératie numérique et médiatique. La Semaine se déroule du 5 au 9 novembre. (Groupe CNW/Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants)
Ces personnes ont expliqué la lutte que mènent leurs organisations contre la fausse information en ligne. Cette année, pour la première fois, l’activité de lancement a été diffusée en direct sur Facebook. Des élèves, des membres du corps enseignant et des adeptes de la littératie numérique et médiatique de tout le Canada ont pu assister à la discussion à distance et même y participer en soumettant des questions aux panélistes.
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