De gauche à droite on voit les chanteuses Andrea Nuñez (Woglinde), Carolyn Sproule (Flosshilde), Florence Bourget (Wellgunde) de l'Opéra de Montréal lors d'une représentation de Das Rheingold de Richard Wagner. (Photo : © Yves Renaud)

Das Rheingold, l’opéra de Wagner qui a inspiré Le seigneur des anneaux de Tolkien

C’est la première fois que l’Opéra de Montréal présente L’or du Rhin, premier volet de l’une des œuvres les plus magistrales de Richard Wagner. Das Rheingold est une histoire de créatures mythiques où des dieux se mêlent aux nains et aux géants et est considérée une source d’inspiration du Seigneur des anneaux, la saga de J. R. R. Tolkien. 

Xavier Roy est le directeur de marketing pour l’Opéra de Montréal. Il est aussi détenteur d’une maîtrise en management des entreprises culturelles et d’un baccalauréat en interprétation du chant classique et baroque. Il nous a expliqué de quelle manière les deux œuvres sont reliées malgré que Tolkien croyait que la seule similitude était la rondeur des deux anneaux :

Das Rheingold a une importance toute particulière dans l’œuvre de Wagner. Pour ce compositeur révolutionnaire, L’or du Rhin était un pas vers l’accomplissement de ce qu’il appelait l’art total. Xavier Roy explique davantage :

© Franz Hanfstaengl (Photographe et lithographe allemand) / Wikimédia Commons (Public domain)

Richard Wagner est pratiquement né dans un théâtre. Ses parents travaillaient dans ce milieu et cela lui a servi beaucoup dans la conception de son idée « d’art total ». Le terme allemand Gesamtkunstwerk, qui peut être traduit comme comme œuvre d’art totale, est un concept attribué à Wagner, qui l’a inventé pour désigner un type d’œuvre d’art qui intègre les six arts : musique, danse, poésie, peinture, sculpture et architecture.

Wagner croyait que la tragédie grecque avait fusionné tous ces éléments, qui ont plus tard été séparés en différents arts. En fait, Wagner était très critique à l’égard du type d’opéra qui prévalait à son époque, qu’il accusait de trop se concentrer sur des arguments futiles, la musique étant presque subordonnée aux exigences du texte et à la représentation des solistes, les autres éléments étant presque ignorés. Wagner accordait une grande importance aux éléments environnementaux, tels que l’éclairage, les effets sonores ou la disposition des sièges, afin de concentrer l’attention du spectateur sur la scène et d’obtenir ainsi une immersion totale dans la pièce.

Catégories : Arts et divertissements
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