Record de meurtres à Toronto depuis 1991. Crédit : Radio-Canada

Avec un 89e meurtre, Toronto bat un triste record vieux de 27 ans

Un 89e meurtre est survenu à la suite d’une fusillade dans la nuit du 13 au 14 novembre à Toronto. Une situation qui préoccupe les forces de sécurité qui sont en alerte ces derniers mois en raison de l’augmentation de la violence dans la ville.

RCI et Radio-Canada

 Un phénomène attribuable aux gangs de rue?

Le corps de la 89e victime a été découvert dans son véhicule, où elle se trouvait avec quelques connaissances au moment des faits.

Yohannes Brhanu, 22, aurait reçu plusieurs tirs violents de quatre armes à feu. Il a été transporté dans un centre de traumatologie, mais il est décédé des suites de ses blessures.

La police indique que la victime a été prise par surprise lorsque trois véhicules sont arrivés à sa hauteur et que des coups de feu ont surgi du troisième véhicule.

Une fusillade survenue dimanche soir à Toronto a fait au moins deux morts, en plus du tireur, et plus d'une dizaine de blessés. Olivier Bourque revient sur les récentes fusillades survenues à Toronto.

Toronto en proie à l’insécurité?

Ce sont 89 meurtres qui ont été commis dans la Ville Reine depuis le début de cette année. Le commandant de l’unité d’enquête sur les homicides, Hank Idsinga, indique que le taux de résolution des homicides atteint 70 %.

À quelques jours de la fin de l’année 2018, il n’est pas exclu que d’autres meurtres surviennent, surtout parce que les assassinats semblent tous reliés à des règlements de comptes entre gangs de rue, bien que la police n’approuve pas totalement cette thèse.

Hank Idsinga pense qu’il y aurait certes une « guerre de gangs asiatiques » qui se déroulerait à travers la ville. Cependant, dans le cas présent, les faits semblent moins clairs.

« Vous savez, il y a une dynamique différente dans la rue. Je pense que l’une de nos principales préoccupations concerne les meurtres de quartier à quartier auxquels nous assistons. Vous savez, des gens tirent et tuent la première personne qu’ils rencontrent dans un quartier rival, qu’il s’agisse d’un membre d’un gang rival ou non », a relevé le commandant de l’unité d’enquête sur les homicides.

Après la tuerie du 23 juillet, le maire John Tory avait fait part de son inquiétude en ce qui a trait à la circulation et à l’accès facile des armes à feu à Toronto. Le premier ministre ontarien, Doug Ford, avait promis de travailler en étroite collaboration avec les responsables municipaux et les forces de sécurité pour restaurer l’ordre et la paix partout dans la province.

À lire aussi :

Catégories : Société
Mots-clés : , , , , , ,

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.