L'investissement d'Ottawa dans la finance sociale ferait du Canada un leader (Photo : iStock)

Le Canada devient un leader mondial en matière de finance sociale

On définit la finance sociale comme étant un concept d’agrégation de capitaux privés, une mobilisation en quelque sorte, capitaux qui généreront des dividendes, espère-t-on, des dividendes afin d’obtenir d’une part un dividende social et d’autre part un rendement économique.

Avec ces résultats en main, on peut alors viser des objectifs sociaux et environnementaux et idéalement les atteindre.

C’est aussi une formule dite de doubles gagnants (win-win en anglais), où cette mise en commun de capitaux privés pour le bien social crée des occasions à la fois pour les investisseurs et pour les communautés qui profitent de ces fonds.

(Photo: iStock)

Le Canada devient un précurseur en la matière

Tout d’abord, un rappel.

L’été dernier, le gouvernement canadien avait formé un groupe consultatif qui a réfléchi sur ce dossier et qui a fait la recommandation d’injecter quelque 500 millions de dollars dans le financement d’organismes oeuvrant dans l’aide aux démunis. Songeons ici à l’hébergement, court, moyen et long terme des sans-abri ou encore la formation professionnelle pour appuyer des programmes de réinsertion en emploi, par exemple.

500 millions qui deviennent 750 millions

Le ministre fédéral des Finances, Bill Morneau Photo : The Canadian Press/Paul Chiasson

Prenant au pied de la lettre la recommandation de ce groupe d’experts, le gouvernement a sérieusement bonifié la somme.

De fait, le ministre des Finances Bil Morneau a inclus dans sa mise à jour économique de cette semaine la promesse d’octroyer 755 millions de dollars sur 10 ans en financement social.

Quand on se compare

Selon des documents internes du gouvernement canadien de cet automne qu’a pu consulter La Presse canadienne, des fonds de même nature existent bien ailleurs sur Terre et, quand on fait un rapport proportionnel des montants alloués à cette fin dans ces autres nations et qu’on rapporte le tout à l’échelle de la population canadienne et de son économie, on arrive à une moyenne générale oscillant autour de 400 millions de dollars.

Autosuffisance possible?

Enfin, selon certains intervenants de cette activité financière naissante, il suffirait d’une dizaine d’années de financement fédéral de cette nature pour que le système atteigne un niveau d’autosuffisance où les fonds publics ne seraient plus nécessaires.

D’après des informations de La Presse canadienne et du gouvernement du Canada

Catégories : Politique, Société
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