Au Québec, 2,6 millions de personnes s’intéressent à l’observation des oiseaux. On pourrait croire que l’hiver est moins propice à ce loisir ornithologique.
Détrompez-vous! Même si les oiseaux migrateurs ont pris le chemin de lieux plus cléments, ceux qui restent peuvent se régaler de graines et de petits fruits encore accrochés aux arbustes et aux arbres.
Et puisque les feuilles sont tombées, les oiseaux prédateurs peuvent plus facilement repérer leurs proies. Pour l’épervier de Cooper, le pigeon est un repas de choix.
Un épervier de Cooper tient entre ses griffes un pigeon biset. Crédit photo : Jean-Sébastien Guénette
En Amérique du Nord, et plus spécifiquement au Québec, du 14 décembre au 5 janvier prochain, les passionnés d’ornithologie choisiront un terrain donné pour y dénombrer toutes les espèces observées.
Maryse Jobin s’est entretenue avec Jean-Sébastien Guénette, directeur général du Regroupement Québec Oiseaux à propos du recensement hivernal.
ÉcoutezJean-Sébastien Guénette est biologiste de formation (UQAM) et a fait sa maîtrise au Nouveau-Brunswick. Son sujet : les oiseaux forestiers sur les terres de coupe à bois de l’entreprise Irving.
Portail des espèces rares d’oiseaux au Québec (Regroupement Québec Oiseaux)
Un cardinal rouge au soleil Crédit photo : ebird.org
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