Une nouvelle année 2019 et de nouveaux mots à découvrir. Le terme « aquaponie » vient de la contraction des mots « aquaculture » et « hydroponie ». Dans ce système de production alimentaire en circuit fermé, une première partie est consacrée à l’élevage de poissons et la seconde, à la culture de plantes.
Dans ce modèle agroalimentaire qui réunit donc la pisciculture à la culture en serre, les poissons peuvent par exemple nager dans des cuves d’eau au-dessus desquelles des plans de laitues plongent directement leurs racines.
En attendant que l’aquaponie se transporte en orbite dans l’espace au-dessus de la planète ou dans une fusée transportant la première mission habitée vers la planète Mars, des Canadiens multiplient les expériences pour découvrir les modèles optimaux d’aquaponie.
Une nouvelle entreprise canadienne appelée Écosystèmes alimentaires urbains (ÉAU) utilise l’aquaponie pour aider des communautés isolées notamment du nord du pays dans leur quête d’autonomie alimentaire.
Mais d’autres initiatives en circuit fermé voient le jour dans un pays où la pêche et l’agriculture ne peuvent être pratiquées au grand air que quelques mois par année.
Découvrez comment l’aquaponie prend maintenant au pays son envol commercial
RCI avec la contribution de France Beaudoin, Christian Bégin, Patrick Masbourian, Lou Sauvajon et de Radio-Canada
En complément
Élever des poissons pour sa consommation, c’est possible en ville – Radio-Canada
La Première Nation Carcross-Tagish se lance dans l’aquaponie au Yukon – Regard sur l’Arctique
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