La Chine se trouve décidément au coeur des préoccupations de nombreux gens d’affaires et politiciens nord-américains, cette semaine, alors que tous les chemins semblent passer par Pékin.
Alors qu’un groupe de députés et sénateurs du Canada, dans la foulée de l’Affaire Huawei, profite d’un voyage en Chine pour demander la libération de deux Canadiens détenus depuis le mois dernier par les autorités chinoises, des négociateurs américains et chinois entament pour leur part, lundi à Pékin, des discussions pour tenter de mettre fin à la guerre commerciale entre les deux premières économies du monde.
La délégation américaine est dirigée par le secrétaire adjoint américain au Commerce Jeffrey D. Gerrish. La délégation comprend des responsables des départements de l’Agriculture, de l’Énergie, du Commerce, du Trésor et d’État. Les pourparlers se poursuivent malgré les tensions liées à l’arrestation au Canada de la directrice financière de l’entreprise chinoise Huawei, en vertu d’accusations américaines liées à d’éventuelles violations des sanctions commerciales contre l’Iran.
Deux éléphants se battent sur le ring et le Canada rebondit comme une souris
Pendant que ses deux plus grands partenaires économiques se querellent sur plusieurs fronts, le Canada est soumis à sa vulnérabilité sur les plans économique et politique. Dans l’immédiat, le Canada serait l’un des cinq pays du monde les plus exposés au ralentissement de la croissance économique en Chine.
Puis, même si le différend économique entre la Chine et les États-Unis devait se régler au cours des prochains mois, le Canada pourrait demeurer une victime collatérale du contentieux entre ces deux pays et les relations entre le Canada et la Chine pourraient ne pas se remettre complètement sur leurs rails.
RCI avec La Presse canadienne, Agence France-Presse, Associated Press, CBC news et la contribution de Stéphane Bureau, Arnaud Decroix, Christian Latreille et Marie Villeneuve de Radio-Canada
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