Le terminal de l'olédouc Trans Mountain à Burnaby en Colombie-Britannique. en mai 2018. Crédit photo: La Presse canadienne/ Jonathan Hayward.

Pipeline Trans Moutain, une centaine de groupes autochtones pourraient en faire l’acquisition

Le projet d’expansion du pipeline Trans Mountain, qui acheminerait plus de pétrole extrait des sables bitumineux de l’Alberta vers la côte ouest du Canada, intéresse des groupes faisant partie du Conseil des ressources indiennes du Canada (CRIC).

Selon Stephen Buffalo, président et directeur général de ce conseil, ce n’est pas le CRIC qui en serait propriétaire, mais les membres des 134 Premières Nations qui sont regroupées dans le CRIC.

L’organisme a été mis sur pied pour défendre les intérêts des peuples autochtones qui ont sur leur territoire des ressources pétrolières et gazières.

En mai dernier, le gouvernement fédéral de Justin Trudeau a acheté pour une somme de 4,5 milliards de dollars le projet controversé de la compagnie Kinder Morgan.

Pourquoi?

Parce que la province de la Colombie-Britannique a décidé d’aller en cour pour empêcher l’expansion du pipeline déjà existant, qui augmenterait le trafic maritime près de la ville Vancouver, afin que le pétrole soit acheminé vers des marchés à l’international.

Quatre modèles de participation financière sont à l’étude pour respecter la capacité de s’impliquer des nations concernées.

Ces scénarios feront l’objet de discussions lors d’un Sommet autochtone sur l’énergie qui aura lieu mercredi près de Calgary, en Alberta, sur la réserve Tsuu T’ina.

Avec les informations de CBC et Radio-Canada

En complément

Le casse-tête politique du pipeline Trans Mountain pour le gouvernement fédéral de Justin Trudeau (RCI)

Catégories : Autochtones, Économie, Politique
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