Les pays du Groupe de Lima, réunis lundi à Bogota, en Colombie, ont exhorté la Cour pénale internationale (CPI) à se pencher sur la situation plus qu’inquiétante qui règne au Venezuela.
Les 14 pays membres de ce groupe, dont le Canada, dénoncent la violence criminelle de Nicolas Maduro contre la population civile et le fait qu’il refuse l’accès à l’aide internationale, qualifiant cette posture de crime contre l’humanité.
C’est Carlos Holmes Trujillo, le ministre colombien des Affaires étrangères, qui a fait part de la position du Groupe de Lima en fin de journée.
Le groupe favorise une transition démocratique « sans usage de la force » plutôt que l’avenue du secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, qui envisage cette possibilité après avoir affirmé que Maduro est le « pire du pire des tyrans ».
Lundi M. Pompeo, qui a assisté à la rencontre réunissant 13 pays latino-américains et le Canada, a tenu à signifier de nouveau que « toutes les options restaient ouvertes ». Juan Guaido, l’opposant à Nicolas Maduro, était aussi à Bogota.
C’est en 2017 que le Groupe de Lima a été mis sur pied pour encourager une sortie de crise au Venezuela. Il n’a pas reconnu le deuxième mandat de Nicolas Maduro dont le pays détient d’immenses réserves de pétrole.
Avec les informations de Radio-Canada, Agence France-Presse et CBC
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