L’équipe de direction de l’école secondaire Hammarksjold de Thunder Bay, dans l’ouest de l’Ontario, s’est vue contrainte de fermer encore une fois ses portes en lundi parce que la police recevait un 13e appel anonyme menaçant depuis le 13 février.
13 appels en deux mois

L’école secondaire Hammarksjold de Thunder Bay a reçu 13 appels à la bombe depuis le 13 février dernier. (Gord Ellis/ CBC)
Le conseil scolaire public de Lakehead, dont dépend cette école, a souligné qu’il s’agissait du quatrième appel du genre en une semaine.
Les autres ont eu lieu les 22 et 28 février, 27 et 29 mars, 2,5, 8 et 9, 11 et 12 avril.
À ce jour, le service de police n’a aucune piste solide. La frustration prend peu à peu l’avant-scène tant dans le corps professoral que chez les élèves.
En décembre dernier, des dizaines d’écoles tant au Canada qu’aux États-Unis avaient été ciblées par des appels à la bombe, cette fois par courriel. Les malfrats réclamaient 20 000 $ en bitcoin.
La plupart du temps, les auteurs d’une menace à la bombe ne cherchent qu’à nuire à la bonne marche de l’organisation visée.
Il y a autant de motifs qu’il y a d’appels.
Cependant, nous pourrions les classer en quatre grandes catégories, à savoir :
1. Vengeance (congédiement, traitement d’un différend, conflit de travail, etc.),
2. Insatisfaction à l’égard d’un service reçu,
3. Désir de faire suspendre une activité prévue à l’horaire,
4. Problème lié à la santé mentale d’un individu.
Source : prudent.ca
Avec des dossiers de La Presse canadienne, de CBC et des Nations unies
Plus :
Qui était Dag Hammarskjöld ? (Nations unies)
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