Louis Robert, agronome, lanceur d'alerte congédié du ministère de l'agriculture, le 24 janvier 2019, sera réintégré dans ses fonctions. Photo : Radio-Canada

L’international des services publics, représenté par plus de 700 syndicats, appuie le lanceur d’alerte, Louis Robert.

C’est un appui de taille dans le dossier de ce lanceur d’alerte congédié de son poste à la Fonction publique québécoise, pour avoir sonné l’alerte sur l’implication du secteur privé dans les recherches en agronomie financées par l’État.

Un appui solide qui prend sa source aux États-Unis

C’est lors d’une assemblée des 700 syndicats membres, représentant plus de 160 pays, à Washington, que l’International des services publics a donné son appui à Louis Robert.

Un appui matérialisé par l’engagement des membres canadiens et américains, dans une résolution visant à appuyer la pétition qui est en ligne, depuis plusieurs semaines, pour réclamer la réintégration du lanceur d’alerte dans son poste au ministère de l’Agriculture du Québec.

À titre de rappel, M. Louis Robert avait été congédié de son emploi pour avoir fourni des informations à Radio-Canada, au nom de l’intérêt public, pour susciter de l’action, en vue de mettre un terme à l’ingérence de firmes privées dans les recherches en agronomie financées sous fonds publics.

Ce congédiement avait donné lieu à toutes sortes de développements. Le geste du lanceur d’alerte avait été vivement critiqué par les hauts responsables de son administration. En même temps, plusieurs syndicats se sont mobilisés pour lui affirmer leur appui.

L’engagement de l’International des services publics vient s’ajouter à la vingtaine de syndicats et associations au Canada qui se tiennent debout pour défendre la cause du lanceur d’alerte.

Deux variétés de riz aux mains d’un scientifique.REUTERS/Erik De Castro.

L’importance de signer la pétition

Parmi ces groupes, figure en bonne place le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ ).

« Louis Robert a perdu son emploi pour avoir tenté de protéger le public, c’est inacceptable, dénonce Richard Perron, le président du SPGQ, dans le communiqué de presse annonçant l’appui de l’International des services publics.

«  La protection des lanceurs d’alerte est un enjeu majeur au Québec et ailleurs. L’intérêt du public doit passer avant la préservation de l’image des organisations », a-t-il affirmé.

L’appui de l’international des services publics, et ses 20 millions de travailleurs viendra à coup sûr susciter encore plus d’engouement dans les rangs des personnes qui soutiennent Louis Robert. Elles devront le concrétiser en signant notamment la pétition sur le site Change.org, qui a déjà récolté plus de 54 000 signatures.

Voici les principales doléances au centre de cette pétition :

  • Réintégration du lanceur d’alerte dans ses fonctions
  • Présentation des excuses publiques au concerné
  • Compensation pour toutes les pertes subies en raison de son congédiement
  • Amélioration de la loi sur la protection des lanceurs d’alerte
RCI avec des informations du Syndicat des professionnelles et des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ)

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