Lorsque les Algériens sont sortis dans la rue en février pour exiger que le système politique dégage, les dirigeants en place espéraient qu’un leader issu de leurs rangs prendrait le pouvoir le 9 juillet. Mais quatre mois plus tard, le pays est toujours plongé dans une impasse politique.
Depuis la démission d’Abdelaziz Bouteflika en avril, deux figures s’imposent : Gaïd Salah, chef de l’état-major de l’armée algérienne, et Abdelkader Bensalah, nommé président par intérim quelques jours après la démission de Bouteflika.
Comment se résoudra la crise algérienne alors que les manifestations se poursuivent, que l’ancienne garde s’accroche, et que les forces démocrates s’organisent?
Islam Amine Derradji, doctorant en sciences politiques à l’Université de Montréal, analyse la situation.
ÉcoutezIslam Amine Derradji en réponse à Maryse Jobin sur le poids politique de l’armée algérienne :
En fait, l’armée algérienne est au coeur du pouvoir depuis l’indépendance du pays et constitue la colonne vertébrale de l’État algérien.
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