À travers Affaires mondiales Canada, le gouvernement s’engage à verser 1, 9 million de dollars, sur cinq ans, pour contribuer à l’amélioration de la qualité de l’enseignement et favoriser le renforcement des connaissances, particulièrement chez les jeunes filles dans ce pays situé sur le plateau est africain.
En misant sur l’éducation des jeunes filles, le Canada veut rehausser le taux d’alphabétisation des Ougandaises, qui sont les plus durement touchées.

Ce graphique démontre qu’en quatre décennies, la scolarisation des jeunes fille ne s’est pas véritablement améliorée en Ouganda. Source : Unesco

Des jeunes filles studieuses dans une classe en Afrique. Crédit : iStock
Ce financement s’inscrit dans le cadre d’un projet international mené par la Fédération canadienne des enseignantes et enseignants (FCE/CTF). Le projet dit Simameni, soit « se tenir debout » en swahili, est mené en partenariat avec l’Uganda National Teachers’ Union (UNATU).
« C’est la première fois en huit ans que la FCE/CTF avait la possibilité de présenter une demande de subvention fédérale […] Le projet Simameni est un exemple d’engagement commun des syndicats et du gouvernement pour investir dans l’éducation des filles dans le monde entier », a indiqué Mark Ramsankar, le président de la FCE/CTF dans le communiqué de presse.
Selon la FCE/CTF, ce projet présente une dimension communautaire à souligner. En plus de l’implication des enseignants sous la bannière d’UNATU, les communautés, les familles et les parents d’élèves auront leurs mots à dire sur la conduite du projet, et sur les différentes avenues susceptibles de favoriser un plus grand bénéfice pour les élèves.
En plus de viser une meilleure qualité de l’enseignement dans le secteur public, le projet mise sur l’approche du genre pour renforcer les capacités des jeunes filles du secondaire, et pour accroître leurs chances de réussite.
« Nous savons que l’acquisition des compétences pour relever les défis qui se présentent dans la vie commence dans la salle de classe. L’école est l’endroit où tous les enfants, les filles comme les garçons, apprennent à affronter les réalités quotidiennes de la vie et commencent à poursuivre leurs buts et leurs rêves à long terme. Nous voulons donner aux filles ougandaises les moyens et l’envie de tracer leur propre avenir. Le projet Simameni nous donne la possibilité de le faire », a souligné le président d’UNATU, Filbert Baguma.
Avec des informations de la FCE/CTF
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