Une ville et son port : comment le port de Montréal s’assure-t-il d’avoir des liens de qualité avec ses voisins

Depuis ses origines et même avant l’arrivée des Européens, l’île de Montréal a eu un lien indéfectible avec son fleuve, le Saint-Laurent.

Aujourd’hui, et malgré l’ouverture de la voie maritime, le port de Montréal reste l’un des plus importants avec un accès à l’Atlantique Nord.

Entre cargos, vraquiers, porte-conteneurs et navires de croisière, ce sont quelque 18 000 emplois, directs ou indirects, qui annuellement génèrent quelque deux milliards de dollars de revenus.

Façades sur le fleuve

L’appellation est plurielle, car, depuis quelques années, le port de Montréal développe un autre site, cette fois à Contrecoeur (la ville, pas l’expression), sur la rive sud du Saint-Laurent à une soixantaine de kilomètres vers l’est.

Poumon économique de la ville, de la grande région et d’une bonne partie du pays, le port de Montréal en expression d’ici « déplace de l’air ». Il y a le bruit des locomotives, le passage des camions, etc. En fait, un port qui vit est un port bruyant, comme partout sur Terre.

Comment un port peut-il, doit-il même s’intégrer dans le tissu communautaire qui l’entoure? Comment son développement doit-il être présenté et modifié de sorte qu’une cohabitation harmonieuse souhaitée puisse être atteinte?

Sophie Roux est vice-présidente Affaires publiques au port de Montréal.

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