La Monnaie royale canadienne réalise et vend toute sorte de pièces commémorant le Canada et son héritage. Certaines sont colorées, d’autres ont une forme spéciale. Mais pour la première fois, une pièce de la forme du Canada vient d’être dévoilée.
Alisha Giroux, une illustratrice d’Ottawa, est la créatrice de cette œuvre. Elle a notamment choisi de représenter chaque province et territoire par son oiseau ou animal officiel.
Au micro de CBC Ottawa, elle explique que c’était en dessinant la carte du Canada « pour le plaisir » qu’elle s’est rendu compte que les côtes et frontières entre les provinces pouvaient prendre la forme d’animaux.
Voyez notre géographie redessinée sur la première pièce ayant la forme du #Canada! Fièrement patriotique, cette innovation est inspirée de la carte du Canada et de notre amour intarissable pour la nature. Une belle façon de célébrer notre pays : https://t.co/EL90e7scNA pic.twitter.com/V1vPSJHwli
— Monnaie Royale CDN (@Monnaieroyale) July 13, 2019
Utiliser l’emblème de chaque province
Alisha a ainsi reproduit l’oiseau ou l’animal emblématique de chaque province pour dessiner la géographie canadienne.
Ainsi, on retrouve un harfang des neiges qui s’envole pour le Québec, un chien inuit pour le Nunavut, un ours Kermode – aussi appelé « ours esprit » – pour représenter la Colombie-Britannique, un bison des plaines pour le Manitoba et même un petit geai bleu pour l’Île-du-Prince-Édouard.
Cette œuvre met en avant le fait que les provinces et territoires canadiens n’ont pas que des drapeaux et des armoiries comme emblèmes, mais aussi des plantes et des animaux.
L’une des difficultés lors de la réalisation de la pièce de monnaie a été de reproduire la forme de chaque province. Alisha Giroux explique notamment que l’animal le plus compliqué à réaliser a été le harfang des neiges québécois.
D’un dessin à une pièce de monnaie
C’est à l’occasion du 150e anniversaire de la Confédération canadienne en 2017 que Mme Giroux a décidé de publier en ligne une version bicolore de son dessin. Un an après, la Monnaie royale l’a appelée, lui offrant de reproduire son dessin sur une pièce de monnaie.
Elle est composée d’argent pur à 99,9 %. On peut lire sur le site de la Monnaie royale canadienne que ce « motif incarne l’esprit canadien. Plutôt que de privilégier une représentation traditionnelle des animaux, le ravissant motif joue sur leurs caractéristiques, leurs traits et leurs comportements, comme le faucon gerfaut, qui étend son aile au-dessus d’une partie de l’archipel arctique, ou l’ours Kermode, affalé tête première, son museau occupant la place des Rocheuses de Kootenay ».
Afin de transposer le dessin sur une pièce de monnaie, quelques petits ajustements ont dû être effectués. Les provinces maritimes ont par exemple dû être déplacées pour entrer dans le cadre.
Au verso de la pièce, on retrouve le portait de la reine Élisabeth II, l’année 2019, les mots Canada et D. G. Regina ainsi que la mention 50 $. Toutefois, il ne s’agit pas de la valeur réelle de la pièce.
Cette dernière est en vente sur le site de la Monnaie royale au prix de 340 $. Une somme qui lui a valu le surnom de pièce « Gucci » par les amis de Mme Giroux.
Toutefois, ce prix ne décourage pas la famille de l’artiste qui compte bien acheter cette œuvre tout comme de nombreux collectionneurs venus des quatre coins du monde.
Si vous aussi vous en voulez une copie, il ne va pas falloir tarder, car seules 2000 seront tirées.
RCI avec CBC Ottawa
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.