La forêt boréale. (Crédit photo : iStock)

Les trésors nutritifs de la forêt boréale canadienne

Les bienfaits de la nature sont innombrables, encore faut-il bien les connaître. En collaboration avec l’Université Laval, la forêt Montmorency propose plusieurs sorties au cœur de la forêt boréale.

Intitulée « De la forêt à l’assiette », la prochaine activité prévue cet automne sera l’occasion de connaître les champignons comestibles. On en parle avec Jean-François Bourdon, ingénieur forestier, guide et mycologue.

« La mycologie est l’étude de tout le règne des champignons, un vaste domaine consacré à ces organismes, explique en entrevue téléphonique Jean-François Bourdon. L’activité proposée par la forêt Montmorency se veut une introduction sur une sélection d’espèces sauvages. »

Écoutez l’entrevue avec Jean-François Bourdon (8 minutes et 24 secondes) :

Intitulée « De la forêt à l’assiette », la prochaine activité prévue cet automne et organisée par la forêt Montmorency sera l’occasion de connaître les champignons comestibles.

Les participants assistent à une interprétation de l’écosystème, à l’identification et aux méthodes de récoltes. « On va du chemin forestier jusqu’aux talles de champignons, précise le guide. On vise environ une heure de cueillette, en particulier celle de la chanterelle en tube. »

La forêt boréale comporte une panoplie de plantes comestibles, raconte-t-il. Il y a même des partis d’arbres que l’on peut consommer. « La forêt boréale est comme un grand garde-manger. Au Québec, c’est la zone de forêt la plus vaste. Elle est essentiellement composée de conifères comme l’épinette blanche ou noire. Il y a aussi différentes espèces de pins et de sapins. »

Outre les champignons, les fruits spécifiques à la forêt boréale sont nombreux. L’amélanchier, arbuste dont les fruits, les amélanches, sont comestibles. « On peut aussi manger les baies produites par le quatre-temps, ajoute M. Bourdon. Plus au nord, il y a la chicoutai qui ressemble à une grosse framboise orangée. Et puis, il y a les feuilles et les racines de certaines plantes que l’on peut préparer pour diverses recettes. »

Attention, tout n’est pas comestible, prévient le guide. « Il faut savoir faire la part des choses. Celles et ceux qui possèdent peu d’expérience devraient se lancer dans la cueillette de fruits ou de champignons accompagnés d’une personne qui a de l’expérience. »

On connaît surtout la Côte-Nord pour les produits de la pêche comme les crevettes, le crabe, le flétan ou le homard. Malgré une belle saison courte, son terroir est aussi très riche. L’épicerie y est allée pour composer une assiette boréale avec les produits de la Minganie.

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Catégories : Environnement et vie animale, Société
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