Le sirop d'érable aux couleurs du Canada. Crédit : Istock

Un Français et deux cousins québécois main dans la main pour ouvrir de nouveaux marchés au sirop d’érable du Québec

Le sirop d’érable québécois vaut de l’or sur les marchés mondiaux. L’homme d’affaires français Vincent Michaud, dont la famille est spécialisée dans la production de miel depuis près d’un siècle, semble l’avoir bien saisi. Il a noué un partenariat avec la compagnie québécoise Biodélices, qui appartient aux cousins Serge et François Dubois, pour mettre sur pied une nouvelle usine de production de produits d’érable nommée Appalaches Nature.

Crédit : Éric Carrière.

Dans une entrevue avec Alice Chantal Tchandem, le président directeur général d’Appalaches Nature présente ce partenariat comme étant mutuellement bénéfique. En plus de favoriser une diversification de ses activités, il permettra au sirop d’érable québécois, qui a acquis une plus grande popularité dans le monde, de conquérir des parts encore plus importantes de marché.

La nouvelle usine Appalaches Nature à Thetford Mines, dans la région de Chaudière-Appalaches, a été inaugurée récemment au cours d’une cérémonie qui a réuni les représentants des deux parties.

Vincent Michaud au centre, entouré des cousins François et Serge Dubois.Crédit : Éric Carrière.

Écoutez

M. Michaud n’avance aucun chiffre sur les revenus possibles, mais il mentionne tout de même que sa capacité de production peut excéder 200 000 bouteilles de sirop d’érable par jour sur chacune des trois lignes de l’usine. Cette capacité peut être revue en fonction des tendances observées au fil des mois.

Les partenaires ont reçu des subventions gouvernementales, tant au fédéral qu’au provincial, pour lancer leur projet qui vise un marché plus large, principalement en Asie, pour leurs produits d’érable biologiques (sucre d’érable, sirop d’érable, beurre d’érable, gelée d’érable, bonbons d’érable, etc.).

Rappelant que sa famille importe du sirop d’érable du Canada depuis l’an 2000, M. Michaud précise qu’elle procède à la revente de ce produit sous une marque spécifique, dans les marchés suédois, français, belges, chinois, japonais, russes, italiens, danois, norvégiens et hongrois, entre autres.

La possibilité d’ouvrir le marché est assortie d’une garantie de respect des exigences environnementales, relève le président-directeur général d’Appalaches Nature, qui emploie une vingtaine de personnes. Il affirme être engagé « dans une démarche en vue de devenir la première usine carboneutre au Canada ».

L’usine Appalaches Nature. Crédit : Éric Carrière.

Avec des informations d’Appalaches Nature

Catégories : Économie, International
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