Selon le ministre canadien de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Ahmed Hussen, la réouverture du bureau d’Immigration Canada à Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard, accélérera la résolution de plusieurs dossiers en attente tout en permettant à la petite province de retenir ses travailleurs immigrants qualifiés.
Services offerts
Le petit bureau de la capitale provinciale pourra notamment délivrer des documents de résidence permanente et donner des tests de citoyenneté.
Fermeture en 2012
Le bureau d’Immigration Canada avait été fermé en 2012 par le ministre d’alors, le conservateur Jason Kenney. Depuis lors, les nouveaux arrivants à l’île devaient se rendre à Halifax, en Nouvelle-Écosse, à plus de 300 km.
Dans son discours lors de la cérémonie d’ouverture, M. Hussen a parlé de l’importance de l’immigration pour la province.

Ahmed Hussen, ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada (Photo : Travis Kingdon/CBC)
« We need newcomers to fil much needed unfilled jobs. We need newcomers to replace aging workers. We need newcomers to fuel economic growth now and into the future. »
(Trad. : Nous avons besoin de nouveaux arrivants pour pourvoir les postes vacants, pour remplacer ceux qui partent à la retraite et pour alimenter la croissance économique présente et future).
Ahmed Hussen, ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada
Difficile rétention des nouveaux arrivants

(Source : gouvernement du Canada)
L’Île-du-Prince-Édouard a de la difficulté à retenir ceux qui immigrent au Canada et qui s’y installent. En 2016, le Conseil économique des provinces de l’Atlantique soulignait qu’à peine 16 % d’entre eux y résidaient toujours après cinq ans.
Le ministre Hussen croit que le programme pilote d’immigration au Canada atlantique mis sur pied en 2017 arrivera à freiner cette tendance. Cet outil permet à des immigrants ou à des étudiants internationaux nouvellement diplômés de rencontrer des employeurs qui peinent à trouver de la main-d’œuvre locale.
La rétention en Atlantique était à la traîne par rapport au reste du Canada. Depuis l’instauration du programme, elle aurait fait beaucoup de rattrapage et serait à parité avec les autres moyennes provinciales.
Journal-Pioneer (Summerside PEI), ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada, CBC
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