D'un côté, des demandeurs d'asile. De l'autre, des agents de la GRC, à la frontière canado-américaine. La scène a été captée le 25 mai 2018. Photo : Radio-Canada

Les demandeurs d’asile font face à un dédale bureaucratique au Canada

Un rapport de l’Institut de politique publique de Calgary décrit l’immigration au Canada pour les demandeurs d’asile de véritable « labyrinthe bureaucratique ».

Il recommande l’embauche de personnel pour régler un problème d’embouteillage qui « ne rend service à personne ».

Rendu public jeudi, le rapport montre du doigt le grand nombre de commissions, de ministères, d’agences et de bureaux qui ont pour mandat de trier et d’accueillir les demandeurs d’asile.

Ce dédale bureaucratique découle du fait que trop de services se retrouvent sous la gouvernance d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada qui gère le système migratoire du pays comme l’Agence des services frontaliers du Canada, la Commission de l’immigration et du statut de réfugiés et la GRC.

Sans compter le travail effectué par les provinces et les organismes comme le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et la Croix-Rouge.

Tous ces acteurs que les demandeurs d’asile doivent consulter engorgent le processus pour les demandes légitimes, alors que celles qui sont contestables peuvent prendre des années à se régler.

L’Institut déplore aussi le manque de communication entre les agences qui ont tendance à travailler en silo sans mettre en commun leur personnel et leurs ressources.

En 2016, 18 000 dossiers étaient en attente de traitement. Aujourd’hui, il y en a 74 000 en retard.

Avec les informations de Radio-Canada

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Catégories : Immigration et Réfugiés
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