PHOTO KATIE LOMAX / BOEING PHOTOGRAPHE, ARCHIVE FOURNIE PAR AIR CANADA

Vol transpacifique d’Air Canada forcé d’atterrir à Tokyo : fenêtre fissurée

Air Canada rapporte qu’un de ses appareils Boeing 787 qui transportait 287 passagers a été détourné vers l’aéroport international de Narita, à Tokyo.

Le vol qui effectuait le trajet Shanghai-Vancouver a du atterrir beaucoup plus tôt que prévu en raison d’une fissure dans l’un des hublots du pilote de l’appareil.

La compagnie aérienne précise que les hublots étaient à double vitrage et que l’atterrissage à Tokyo n’était donc essentiellement qu’une mesure de précaution.

Un porte-parole de la compagnie aérienne n’a cependant communiqué aucune information sur la ou les causes de la fissure dans cette fenêtre du poste de pilotage.

Air Canada indique d’autre part que les 287 passagers ont dû séjourner dans des hôtels de Tokyo pendant la réparation de l’avion.

L’avion devait en principe de nouveau quitter Tokyo pour Vancouver lundi.

Des précédents

En avril de l’an dernier, le bris dramatique d’un hublot avait coûté la vie à une passagère sur un vol de Southwest Airlines. Deux semaines plus tard, un autre appareil de cette même compagnie avait dû faire un atterrissage d’urgence en raison d’un hublot brisé.

En octobre dernier, la fissure d’un hublot en plein vol avait provoqué un atterrissage d’urgence d’un avion d’Icelandair au Québec à l’aéroport de Bagotville. Selon un employé d’Icelandair, la fissure aurait mesuré une vingtaine de centimètres. L’appareil, qui effectuait une liaison entre Orlando, aux États-Unis, et l’aéroport de Keflavik en Islande, transportait 155 passagers et sept membres d’équipage.

Un hublot d’avion est composé généralement de deux ou trois couches d’acrylique/polycarbonate en plus d’une couche esthétique située à l’intérieur de la cabine. Or plusieurs des couches extérieures doivent être endommagées pour que cela provoque une dépressurisation de la cabine.

RCI avec La Presse canadienne

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