Vivre au Témiscamingue : pour oser l’aventure et se réaliser

« Le Témiscamingue a toujours été une terre d’accueil et d’une richesse incroyable. Si je vous disais qu’une très grande entreprise en Amérique du Nord, la plus importante, qui produit de la cellulose pour les médicaments, les cosmétiques et l’alimentaire, est située au Témiscaminque. C’est ici que se trouve la plus importante usine de poudre de lait pour la confiserie. C’est aussi une terre anishnabe depuis plus de 6000 ans. »

Claire Bolduc, préfète de la MRC de Témiscamingue

Trop longtemps, le Témiscamingue a été laissé pour compte par les élites gouvernementales et industrielles du Québec. Pourtant, cette terre de grands espaces est connue depuis la nuit des temps pas les Algonquins (Anishnabe) qui la sillonnent, l’habite et la transforment.

Les premiers aventuriers français en ont rapporté bien plus que des pelleteries. Ils ont parlé d’air pur et de lacs limpides – d’ailleurs, le nom lui-même veut dire « eau profonde » – en quelques mots, de terre de tous les possibles.

Le Témiscamingue aujourd’hui

Les autorités régionales ont mis sur pied un programme d’incitation à « oser le Témiscamingue » qui cible notamment les nouveaux arrivants et immigrants du Grand Montréal. On leur parle de communauté, d’intégration, d’aide à l’emploi et de démarrage d’une vie nouvelle, d’éducation de santé et ainsi de suite.

Sur le site web, on peut lire : « Vivre au Témiscamingue, c’est prendre le temps de vivre chacun à sa manière et d’y laisser sa marque. C’est le territoire des ambitieux de nature. »

« Ici, il n’y a pas de ghetto et on va faire en sorte qu’il n’y en ait jamais. Et, là-dessus, notre population est partante. C’est une communauté d’accueil. »

Elle ajoute du même souffle : « bienvenue chez nous, bienvenue chez vous. »

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