Ottawa et le gouvernement conservateur en Ontario continuent de tergiverser sur l’avenir de l’UOF (Université de l’Ontario français) à Toronto.
Alors qu’il y a dix mois le premier ministre ontarien, Doug Ford, mettait la hache dans ce projet, il est maintenant prêt à y investir un montant équivalent à partir de 2023-2024 à celui promis par le gouvernement fédéral.
Queen’s Park précise cependant qu’Ottawa doit d’abord le financer comme il l’a promis à hauteur de 63 millions $ de 2019-2020 à 2023-2024 selon des informations obtenues par Radio-Canada.
Cependant la proposition provinciale ne contient plus la clause qui protégeait le fédéral si le gouvernement ontarien décidait de ne plus tenir promesse après 2023-2024.
Hier par voie de communiqué, les ministres ontariens Ross Romano et Caroline Mulroney qui pilotent ce dossier ont affirmé « reconnaître l’importance d’une université gérée par et pour les francophones en Ontario ».
La ministre fédérale des Langues officielles, Mélanie Joly, dit évaluer cette récente offre du gouvernement Ford.
En novembre 2018, une députée conservatrice francophone, Amanda Simard, avait démissionné de son poste pour siéger comme indépendante afin de protester contre la mise au rancart entre autres de l’UOF.
Des milliers de francophones en Ontario et ailleurs au pays avaient manifesté l’automne dernier pour faire part de leur mécontentement face aux compressions budgétaires dans les services à la commnauté francophone de cette province.
Avec les informations de Radio-Canada
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