Le virus de l’hépatite C (VHC) a été découvert par un Canadien en 1989. C’est une infection très sournoise qui ne donne pas toujours de complications, mais dont le taux de morbidité est important dans la population canadienne.
« Actuellement, l’hépatite C est la première cause des greffes du foie au Canada. Et c’est aussi une des causes les plus importantes des cancers du foie. » Dre Julie Bruneau, chef du Département de médecine générale du CHUM.
L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) estime qu’entre 40 000 et 75 000 personnes pourraient être atteintes du virus de l’hépatite C chronique au Québec.
Dre Julie Bruneau explique à Maryse Jobin comment l’hépatite C peut être guérie et qu’il y a encore du travail à faire pour mieux détecter cette infection en particulier chez les toxicomanes.
Au Canada, il existe cinq populations prioritaires identifiées et une cohorte d’intérêt:
- les personnes qui s’injectent ou qui consomment des drogues
- les peuples autochtones (Premières nations, Inuits et Métis)
- les personnes ayant une expérience du système carcéral fédéral ou provincial
- les immigrants et nouveaux arrivants de pays où le VHC est commun
- les hommes homosexuels, bisexuels et autres ayant des rapports sexuels avec des hommes
- les personnes nées entre 1945 et 1975: adultes vivant avec l’hépatite C
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