L’école joue un rôle important pour la prévention de l’extrémisme et de la radicalisation. L’UNESCO affirme d’ailleurs que c’est une des façons de lutter contre ce phénomène.
Wassila Benkirane, professeure de sociologie au Maroc, s’est penchée sur la révision des manuels scolaires de ce pays du Maghreb :
« J’ai réalisé une étude avec les enseignants d’éducation islamique pour voir quelles sont leurs perceptions de cette réforme. Et voir si à suite de cette réforme les apprenants sont beaucoup plus tolérants, beaucoup plus ouverts, car l’objectif est de véhiculer les valeurs de l’islam moderne et modéré […] et la cohabitation entre les différentes cultures et civilisations. »
Wassila Benkirane, professeure de sociologie à l’Université Sidi Mohamed Ben Abdallah de Fès, explique au micro de Maryse Jobin comment le Maroc est pionner de la lutte contre l’extrémisme et la radicalisation à l’échelle du monde musulman.
Mme Benkirane participe aujourd’hui au Colloque Religion et radicalisation en Afrique de l’Ouest et au Maghreb, organisé par le CEFIR, et qui se tient au Cégep Édouard-Montpetit.
« La représentativité des femmes dans les manuels scolaires fait que les femmes ont un rôle de seconde zone. On ne valorise pas les personnages célèbres comme Khadija, l’épouse du prophète, qui était une femme notable et une riche commerçante, qui a beaucoup aidé le prophète sur le plan matériel et immatériel. On ne va pas retrouver ce genre de figures féminines suffisamment représentées et valorisées. » Wassila Benkirane
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