Selon le chercheur Sandeep Agrawal de l’École d’urbanisme urbain et régional (School of Urban and Regional Planning) à l’Université de l’Alberta, auteur principal d’une étude sur le sujet, les communautés de taille réduite seraient mieux adaptées et surtout plus efficaces que les grandes villes dans le déploiement des services d’accueil, d’inclusion et d’intégration des réfugiés.
Dr. Sandeep Agrawal, RPP, MCIP, AICP (Université de l’Alberta)
En Alberta, où l’équipe de Sandeep Agrawal a réalisé son étude, des villes comme Lethbridge (pop 92 730), sont plus novatrices, plus créatives dans l’offre de services aux nouveaux arrivants.
Quant aux agglomérations plus importantes telles Edmonton (981 000) les services offerts sont moins exclusivement de première ligne, car ils agissent aussi à plus long terme. C’est là notamment où l’on retrouve les associations ethnoculturelles et les organisations religieuses, les mosquées par exemple.
Centre-ville d’Edmonton, capitale de l’Alberta (David Bajer/CBC)
Cela dit, c’est dans les grandes villes que les nouveaux arrivants, réfugiés comme immigrants, ont accès à des services de traduction, d’autres pour les enfants et des épiceries offrant des aliments connus d’eux.
(Ville de Lethbridge)
Par contre, les petites villes sont plus à risque de connaître ce que l’étude qualifie de « lassitude de compassion » (compassion fatigue) à cause du bassin plus réduit de population où l’on peut recruter les bénévoles.
Université de l’Alberta, Star Metro, Calgary
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