Le passage des restes de l’ouragan Dorian, en fin de semaine dernière dans les régions côtières, y a amplifié le phénomène de l’érosion des berges.
Mais n’allez pas croire que le réchauffement climatique en soit la seule cause.
Ursule Boyer-Villemaire, professeure associée au Département de géographie de l’UQAM, parle d’une tendance millénaire de déglaciation qui force l’enfoncement de la croûte terrestre. Ce qui a pour effet d’agir comme un trampoline :
« Il y a une partie du continent qui s’enfonce, étant donné qu’il a moins de poids qui pèse sur le continent parce que la glace s’est retirée. Il s’agit vraiment de forces liées à la croûte terrestre sur des échelles millénaires qui affectent le continent, l’est du Canada. […] Donc en plus du niveau marin mondial qui est en augmentation, il y a un enfoncement des provinces maritimes et des Îles-de-la-Madeleine et une partie de la Gaspésie également. »
Maryse Jobin a demandé à Ursule Boyer-Villemaire, qui détient un doctorat en gestion des zones côtières, d’analyser cette tendance à l’heure où les événements météorologiques intenses se multiplient.
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