La seconde édition du Salon de la mort se tiendra les 2 et 3 novembre au Palais des Congrès de Montréal sous le thème: informer, accompagner, rassurer, célébrer. (Photo; courtoisie)

2 et 3 novembre, seconde édition du Salon de la mort

« La beauté de la mort, c’est la présence. Présence inexprimable des âmes aimées, souriant à nos yeux en larmes. L’être pleuré est disparu, non parti. Nous n’apercevons plus son doux visage; nous nous sentons sous ses ailes. Les morts sont les invisibles, mais ils ne sont pas les absents. »

Victor Hugo, 19 janvier 1865

Début novembre, un événement bien particulier connaîtra sa deuxième édition.

Le Salon de la mort se veut un lieu de réflexion et aussi de préparation, personnelle comme familiale, à cet inéluctable moment de la vie qu’est le décès.

Plus de 80 exposants

Au-delà des tabous et des non-dits, on y trouvera un éventail de thèmes et contenus pour approfondir nos connaissances. Des soins à domicile à l’aide médicale à mourir, de la planification financière et légale à la gestion du patrimoine et du legs affectif au milieu funéraire, pour ne nommer que ces domaines-là. Il sera possible de « dédramatiser » la fin de vie d’un être proche et, éventuellement, la nôtre.   

Phoudsady Vanny, fondatrice du Salon de la mort (Photo : gracieuseté)

« Dire :  »J’ai passé ma vie à aimer quelqu’un et mon employeur ne me donne que trois jours pour tourner la page après son décès », je trouve cela insensé. Je crois que l’on a à se redéfinir en tant que société. Il fut un temps où les gens endeuillés étaient vêtus de noir. On faisait attention à eux. Aujourd’hui, on ne sait plus qui est dans la souffrance. Donc, si, collectivement, on n’arrive plus à s’entraider, à aider ces gens à retrouver leur force, leur vitalité, on est une société malade. Ce sont toutes ces réflexions et bien d’autres qui font partie de l’offre du Salon de la mort. »

Phoudsady Vanny, fondatrice du projet 

Des conférences, des causeries

Quelque 20 conférenciers aborderont le thème central en y partageant leurs expériences et leurs expertises. Il sera question, entre autres, d’accompagnement de personne en deuil, du deuil périnatal, de l’accompagnement en fin de vie, du soutien psychologique et de l’importance de la parole.

« Pour moi, le mandat premier du Salon de la mort, c’est de se parler entre mortels. Quand on s’ouvre à cette réalité, à cette finalité de la vie, on s’ouvre à notre fragilité d’humain. »

Phoudsady Vanny

Cette seconde édition du Salon de la mort se tiendra les 2 et 3 novembre au Palais des congrès de Montréal sous le thème : informer, accompagner, rassurer, célébrer.

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Catégories : Santé, Société
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