Depuis 2004, Denise Otis travaille avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés au Canada.
On apprenait plus tôt cette semaine que les demandeurs d’asile, qui se présentent en grand nombre à la frontière canado-américaine, par le chemin Roxham, étaient plus nombreux en 2019 qu’à la même date l’an dernier.
Une situation qui n’est pas nouvelle, car le nombre de personnes qui fuient des pays instables est en hausse.
Maryse Jobin a d’abord demandé à Denise Otis, cheffe de bureau du HCR à Montréal, de démêler le vocabulaire utilisé pour désigner ces personnes à la recherche d’un territoire sécuritaire, comme les réfugiés et les demandeurs d’asile.
« Il n’a pas d’image du petit parfait réfugié, ça n’existe pas. Ils en arrachent quand ils arrivent ici. » – Denise Otis du Haut-Commissariat aux réfugiés à Montréal

Installation sur le chemin Roxham. Crédit photo: Michel Huneault.
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