La journée P c’est une très belle façon de mettre pas nécessairement une date mais une ponctuation pour afficher que l’on existe, que l’on travaille depuis trente ans dans le jumelage dans l’intégration sociale. (parrainmarraine.com)

Journée P : partager et célébrer la différence

« En santé mentale particulièrement, on vit beaucoup de solitude, et le jumelage au niveau du parrainage civique est un moyen exceptionnel pour l’intégration. Ce n’est pas que donnant, c’est vraiment donnant-donnant. Et dès que tu commences à parrainer quelqu’un, tu reçois trois fois plus que ce que tu donnes. »

Marco Calliari, porte-parole du Regroupement québécois du parrainage civique (RQPC)

Le  parrainage civique consiste à jumeler un citoyen ou une citoyenne bénévole avec une personne marginalisée par ses incapacités (déficience intellectuelle, santé mentale, handicap physique). Le jumelage est avant tout une relation de personne à personne, une relation égalitaire, basée sur la réciprocité qui vise à favoriser la participation sociale de la filleule. Son action contribue à la création d’une société plus juste et plus humaine.

Le parrainage civique souligne le 25 septembre

Le 25 septembre, c’est la « journée P », la Journée québécoise du parrainage civique. On vous propose de faire un survol de ce qui se fait annuellement en maillage parrain-filleul afin de comprendre les défis inhérents à la santé mentale en société et aux bienfaits du parrainage.

« La journée P c’est une très belle façon de mettre pas nécessairement une date, mais une ponctuation pour afficher que l’on existe, que l’on travaille depuis 30 ans dans le jumelage dans l’intégration sociale. »

Marco Calliari

Marco Calliari (Photo : Radio-Canada/Camille Lavoie)

Depuis trois ans, l’auteur-compositeur-interprète Marco Calliari est le porte-parole du RQPC. Pour cette édition 2019, il a mis en musique le texte d’un filleul, Martin Lanteigne.

On n’est pas si différents traite d’intimidation, celle qui émane des différences. Lentement, de mot en mot, de note en note, la chanson souligne à quel point les convergences sont beaucoup plus nombreuses qu’on le croit.

Le parrainage civique se construit tout doucement, sans intrusion dans nos vies trop rapides. Il se fonde sur l’entraide, l’amitié et la coopération. Que ce soit le temps d’un café, d’une partie de hockey ou d’une promenade dans un parc, ce sont des moments profondément humains.

Il y a au Québec une vingtaine d’organismes qui font la promotion du parrainage civique.

Marco Calliari nous parle du RQPC, de la journée P, de la chanson On n’est pas si différents et d’une vieille tante quelque part à Turin.  

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Catégories : Société
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