La voix de Valérie Plante a retenti au sommet Action Climat de l’ONU, le 23 septembre.
À la tribune des Nations unies, la mairesse ne parle pas seulement au nom de Montréal, mais elle porte le message des grandes villes du monde.
Elle relève ainsi que sa ville ne s’inscrit pas en marge du combat qui interpelle l’humanité, à une époque où il faut agir au plus vite pour sauver la planète.
Sa métropole atteindra bien les cibles fixées, mais ira beaucoup plus loin que réduire les gaz à effet de serre (GES) de 45 % d’ici 2030.
« J’ai demandé à un panel d’experts et de scientifiques de développer un plan de réduction de 55 % des GES d’ici 2030 », a-t-elle dit.
Plusieurs grandes villes du monde sont déjà engagées sur cette voie. Mais pour leur réussite, Mme Plante en appelle au renforcement des mesures d’accompagnement des pouvoirs publics et du secteur privé. C’est une question de survie, a souligné la mairesse, qui observe que dans 30 ans, les plus grandes villes du monde abriteront les deux tiers de la population mondiale.
« Les villes travaillent déjà activement pour lutter contre les changements climatiques, mais on a besoin des gouvernements, des États et du secteur privé. »
– La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a pris la parole au Sommet #ActionClimat de l’ONUhttps://t.co/YI6QXJ8ZsT pic.twitter.com/LGhBbcXqkv
— Radio-Canada Info (@RadioCanadaInfo) September 23, 2019
Le message de la mairesse de Montréal a suivi plusieurs allocutions, dont celle d’Antonio Guterres. Le secrétaire général des Nations unies a rappelé l’urgence climatique qui devrait inciter à sortir des discours et des négociations afin d’agir immédiatement.
Pour sa part, la militante écologiste suédoise Greta Thunberg, a souligné les souffrances humaines et les décès liés aux changements climatiques, pour montrer la nécessité de faire des gestes concrets, dans le but d’inverser la tendance actuelle et de mettre les jeunes générations à l’abri des « conséquences de l’inaction ».
Valérie Plante parlait aussi à titre d’ambassadrice pour la biodiversité du Conseil international pour les initiatives écologiques locales (ICLEI), qui regroupe près de 2000 administrations municipales du monde. La mairesse s’est voulue concrète dans les démarches qui permettront de réaliser rapidement les objectifs de réduction des gaz à effet de serre.
Elle a indiqué par exemple que les villes doivent miser davantage sur la réorganisation des transports, la conception et l’efficacité énergétique des bâtiments, la préservation et le développement d’espaces verts.
Le sommet Action Climat aux Nations unies et la semaine internationale pour le climat débutent aujourd'hui. Entrevue : Alain Webster, professeur en économie de l'environnement de l'Université de Sherbrooke.
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