Pour la première fois de son histoire, le plus haut tribunal du Canada a quitté Ottawa pour siéger ailleurs au pays. Et c’est dans la capitale manitobaine que la Cour suprême a élu domicile cette semaine.
Les neuf juges se pencheront sur deux causes en appel, dont l’une porte sur les droits linguistiques et scolaires des francophones de la Colombie-Britannique.
Selon son juge en chef Richard Wagner, cette nouvelle façon de faire « s’inscrit dans notre volonté de mieux communiquer avec la population canadienne. »
Mercredi, les juges de la Cour suprême entendent un appel en matière de droit criminel sur les retards des procédures.
Jeudi, ils examineront les arguments dans l’affaire Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique, et al. C. Sa majesté la Reine du chef de la Province de la Colombie-Britannique, et al.
C’est l’avocat Mark Powers qui plaidera la cause des parents britanno-colombiens.
Vendredi, les juges rencontreront des représentants de diverses communautés, dont des francophones et des Autochtones.
Cette philosophie d’ouverture est attribuable au juge en chef Wagner, qui avait fait un passage remarqué à Saint-Boniface, le quartier francophone de Winnipeg, avant d’être nommé à la tête de la Cour suprême du Canada.
Avec les informations de Radio-Canada
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