Alors que l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) ouvrait, mardi, à Montréal, la 40e assemblée de ses États membres, la Coalition aviation climat (CAC) l’exhorte à diminuer son impact environnemental.
L’Accord de Paris sur le climat, signé en 2015, ne s’applique pas aux secteurs de l’aviation et du trafic maritime.
Pour cette raison, cette coalition veut que les acteurs du trafic aérien soient contraints à payer une taxe sur le carburant utilisé lors de vols internationaux.
La CAC voudrait aussi que les voyageurs en première classe et en classe dite « affaires » soient davantage taxés.

Le metteur en scène Dominic Champagne, à l’origine du Pacte pour la transition. Crédit photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers
L’un des porte-parole d’un organisme membre de cette coalition, Dominic Champagne, metteur en scène à l’origine du Pacte pour le climat, s’inquiète que les GES émis par cette industrie augmentent au-delà de ce qui est prévu, soit 300 % d’ici 2050.
Pourquoi? Parce qu’en 2017, 423 nouveaux aéroports et 121 pistes supplémentaires étaient prévus ou en cours de construction sur la planète.
Greenpeace Canada, La planète s’invite au parlement, Les pollués de Montréal-Trudeau, entre autres, font aussi partie des groupes citoyens et environnementaux de la Coalition aviation climat.
Avec les informations de La Presse canadienne et Radio-Canada
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.