Lorsque Dorian a frappé la côte est du Canada les 7 et 8 septembre derniers, il a infligé des pertes assurables de 105 millions de dollars.
Des chiffres obtenus par le Bureau de l’assurance du Canada (BAC) auprès de la firme d’évaluation CatIQ (Catastrophe Indices and Quantification inc).
Parmi les biens les plus touchés, on retrouve les propriétés privées dans une proportion de 70 %, viennent ensuite les dommages à des commerces à hauteur de 25 % et le reste touche le parc automobile.
Même si l’ouragan avait perdu de sa force lorsqu’il a touché les côtes canadiennes, les vents ont soufflé à plus de 150 km/h à certains endroits, comme à Halifax en Nouvelle-Écosse et dans le nord de la grande péninsule de Terre-Neuve.
La région des Îles-de-la-Madeleine a aussi été sévèrement touchée. Des résidences secondaires ont été soulevées de leur fondation et des arbres déracinés.
Selon le Bureau, ces événements extrêmes et imprévisibles sont plus fréquents et font augmenter les dépenses pour les propriétaires résidentiels, les assureurs et les gouvernements.
En 2018, le BAC a dédommagé des Canadiens pour des pertes de biens de plus de 2 milliards, soit le 4e bilan jamais enregistré.
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