Un débat des chefs qui ne passera pas à l’histoire, selon Chantal Hébert

Pour la première fois depuis le début de la campagne électorale au Canada, tous les chefs des six partis s’affrontaient lors d’un débat.

Il y a eu un premier débat en anglais du magazine Maclean’s auquel Justin Trudeau, le premier ministre sortant, n’a pas participé. Et d’autres chefs n’ont pas été invités, comme le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, et celui du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier.

Dans une formule à six chefs et 5 modératrices, qui animaient une portion du débat selon un des différents thèmes choisis, une certaine cacophonie s’est installée selon Chantal Hébert, journaliste et chroniqueuse d’expérience : « La cacophonie résonne encore à mes oreilles, mais je ne blâmerai pas les chefs pour ce format. »

Malgré qu’une commission sur les débats ait mis sur pied cet affrontement politique, Mme Hébert a qualifié l’exercice comme l’un des pires débats qu’elle a observés de toute sa carrière.

Chantal Hébert a analysé la performance des chefs des six partis à l’émission de Radio-Canada Tout un matin en s’attaquant d’abord au fait que les réponses aux questions posées ne pouvaient durer plus de 40 secondes :

Chantal Hébert est journaliste et chroniqueuse politique au quotidien Toronto Star. Elle commente aussi l’actualité politique en français et en anglais à Radio-Canada et CBC.

Voici en résumé l’analyse de Chantal Hébert de la performance des chefs des deux principaux partis :

Selon elle, le conservateur Andrew Scheer a surtout été en mode attaque, comme un chef de l’opposition, mais il aurait eu avantage à se présenter comme futur premier ministre du pays.

Elle croit que Justin Trudeau n’a pas eu un aussi bon débat que celui présenté en français au réseau TVA la semaine dernière. Mme Hébert croit que le chef du Parti libéral a réussi à s’en tirer, alors que les autres chefs s’attaquaient mutuellement.

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