L'auteure canadienne Margaret Atwood pose avec son livre The Testaments lors de l'appel photo pour les auteurs sélectionnés pour le Booker Prize for Fiction 2019 au Southbank Centre à Londres, en Angleterre, dimanche. (Tolga Akmen/AFP via Getty Images)

Margaret Atwood une des favorites pour gagner le prix Booker de la fiction

Margaret Atwood, la romancière, poétesse et critique littéraire est sans doute l’écrivaine canadienne-anglaise la plus connue dans le monde. Elle est la favorite des preneurs au livre pour remporter à nouveau le trophée de fiction convoité pour The Testaments, sa suite de la saga dystopienne The Handmaid’s Tale.

Atwood, qui a gagné en l’an 2000 ce prix pour son livre The Blind Assassin, est l’un des six finalistes du prix de 50 000 livres (83 000 $ CA), dont le gagnant sera annoncé lundi.

Fondé en 1969, le prix est ouvert aux auteurs de langue anglaise de tous les pays.

Les preneurs au livre britanniques donnent également de fortes chances à l’écrivaine anglo-turque Elif Shafak et à l’écrivaine anglo-américaine Lucy Ellmann.

Les autres candidats sont Salman Rushdie, Bernardine Evaristo et Chigozie Obioma.

The Testaments, la suite de The Handmaid’s Tale

Publié 34 ans après La servante écarlate (The Handmaid’s Tale) le nouveau roman de Margaret Atwood se déroule 15 ans après l’histoire originale racontant le sort de femmes contraintes à l’esclavage sexuel par l’État théocratique de Gilead.

Elle décrivait donc un futur apocalyptique, une société totalitaire dirigée par un régime fondamentaliste qui traite les femmes comme des propriétés de l’État et transforme celles qui sont fertiles en esclaves sexuelles.

Le roman original de 1985 a récemment trouvé une nouvelle résonance en raison de la montée de l’extrémisme politique en Occident et de la série télévisée mettant en vedette Elisabeth Moss, qui a remporté un Emmy.

Si le roman en anglais est sorti le 10 septembre, Les testaments n’est arrivé en librairie que vendredi dernier.

Un livre qui résonne dans un monde à l’heure de #MoiAussi

Le livre La servante écarlate s’est vendu à 8 millions d’exemplaires dans le monde.

« Les publications de ce niveau sont rares », selon Bea Carvalho, une acheteuse de fiction pour la chaîne de librairies Waterstones à Londres.

« C’est de loin la sortie la plus importante de l’année et l’un des plus grands moments culturels de l’année », a-t-elle déclaré à Reuters.

Margaret Atwood dit qu’elle s’est concentrée sur l’exploration de ce qui est arrivé aux deux filles d’Offred : celle qui a été prise avant la création de Gilead, dont le nom n’a jamais été révélé dans le livre original, et l’autre dont elle était enceinte dans son dernier chapitre.

Le nouveau roman, dont le contenu a été en grande partie gardé secret, est raconté par trois narrateurs liés à Offred.

Bon à savoir
Traduite dans une cinquantaine de langues, Margaret Atwood est l’auteure de 17 romans, de 7 livres pour enfants et de près de deux douzaines de recueils de poésie.
Margaret Eleanor « Peggy » Atwood, née le 18 novembre 1939 à Ottawa, a reçu le prix Arthur-C.-Clarke en 1987 pour La servante écarlate.
Elle a aussi remporté le Booker Prize en 2000 pour son roman The Blind Assassin, publié au Canada et en France sous le titre Le tueur aveugle.

Margaret Atwood PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / CHRIS YOUNG

RCI avec The Associated Press,  les informations de CBC News et la contribution de Radio-Canada

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Catégories : Arts et divertissements, International
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