L’article 281,8 d’Élections Canada stipule qu’il est interdit :
a) de prendre une photographie ou de tourner une vidéo d’un bulletin de vote où l’on voit le choix d’un électeur;
b) d’en faire une copie;
c) de distribuer ou de montrer, quelle que soit la méthode, à qui que ce soit un bulletin de vote où l’on distingue le choix d’un électeur.
Voilà qui est clair.
Cette fin de semaine, la candidate libérale Sandra Pupatello dans Windsor West s’est prévalue de la possibilité de voter par anticipation.
Là où elle a erré, c’est quand elle a pris une photographie de son bulletin qu’elle a publiée sur Twitter.
« I did it! I voted for me! », a-t-elle écrit en marquant du coup le compte Twitter de son parti.
(Twitter)
Mme Pupatello a retiré ce message cinq minutes plus tard en s’excusant de son geste.
À Élections Canada, on ne confirme ni n’infirme s’il y aura enquête dans ce dossier. On rappelle que, selon la Loi sur les élections au Canada, le secret d’un vote doit être respecté.
Si elle est reconnue coupable, l’amende pourrait aller jusqu’à 5000 $. De plus, le juge peut y ajouter une peine d’emprisonnement de six mois.
Mme Pupatello n’est pas une néophyte en politique. Elle a été députée provinciale de 1995 à 2011 dans le gouvernement libéral de Dalton McGuinty.
Elle a tour à tour détenu les portefeuilles du ministère des Communautés et des Services sociaux, de celui de l’Éducation, du Développement économique et du Commerce et enfin du Commerce international et du Développement.
Sandra Pupatello a aussi brigué la direction du Parti libéral ontarien en 2013, mais a perdu aux mains de Kathleen Wynne.
Avec des informations de CBC Windsor
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