En 2014, une attaque avait été perpétrée au parlement d’Ottawa par Michael Zehaf-Bibeau. Plusieurs mesures ont été adoptées pour renforcer la sécurité des lieux et doter les membres de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) d’outils pour accroître l’efficacité de leurs interventions en cas d’urgence.
Après cette attaque, intervenue en pleine session parlementaire le 22 octobre, l’enquête avait permis de mettre en évidence plusieurs failles dans le dispositif de sécurité du parlement et dans les plans d’intervention de la GRC.
Par exemple, il n’y avait pas suffisamment de caméras de sécurité pour voir l’intrus et pour empêcher de commettre son crime.
Les communications entre la GRC et la police du parlement étaient trop faibles pour agir avec efficacité. C’est du moins ce qui ressort d’une entrevue accordée par Pierre-Yves Bourduas, ancien sous-commissaire de la GRC à Radio-Canada.
Il y a 5 ans, une fusillade éclatait au Parlement d'Ottawa. Un tireur tuait le soldat Nathan Cirillo au cénotaphe avant d'entrer au Parlement.
Comment assure-t-on la sécurité de nos élus à Ottawa?
Entrevue avec Pierre-Yves Bourduas, ex sous-commissaire à la GRC pic.twitter.com/N9HC3rQBh8— Isabelle Richer (@IsabelleRicher) October 21, 2019
À l’occasion de la commémoration de cet événement, un nouveau rapport de la Police provinciale de l’Ontario fait état de l’amélioration du système des communications radio, ce qui permet désormais une plus grande coordination des échanges entre ses membres et les autres agences.
La GRC a également mis l’accent sur la formation pour donner à ses agents de nouvelles connaissances techniques et tactiques et pour renforcer leurs capacités opérationnelles afin d’éviter les erreurs du passé.
Le parlement, qui est en rénovation pour plusieurs années, a revu l’ensemble de son dispositif de sécurité et modernisé ses équipements de surveillance. C’est désormais à la GRC qu’incombe la responsabilité d’assurer la sécurité aussi bien à l’intérieur qu’autour de l’édifice.
Avec Radio-Canada
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