Quasar, ce sont quatre saxophonistes qui, à la fin de leurs parcours universitaire, ont choisi de plonger dans la création d’œuvres contemporaines pour leur instrument.
Un quart de siècle plus tard, Quasar est encore là. Ses membres sont toujours aussi passionnés.
Lauréat de six prix OPUS décernés par le Conseil québécois de la musique, dont celui d’« Interprète de l’année » en 2011, Quasar présente une série de concerts à Montréal et se produit régulièrement au Canada, aux États-Unis, au Mexique et en Europe.
Marie-Chantal Leclair (saxophone soprano), Mathieu Leclair (saxophone), André Leroux (saxophone ténor) et Jean-Marc Bouchard (saxophone baryton) nous invitent à une grande fête de leur instrument pour leurs « noces d’argent ».
Pour entamer le tout, la Journée du saxophone du 16 novembre s’ouvre à tous les passionnés de l’instrument à l’École de musique Schulich de l’Université McGill pour des classes de maîtres, des ateliers et des concerts.
Quasar coprésentera avec Le Vivier le premier concert de sa série montréalaise, Quasar-Chestra II, le 17 novembre prochain, avec le Stockholms Saxofonkvartett, à l’Amphithéâtre du Gésù à Montréal.
Enfin, le 22, rendez-vous est donné à la Salle Bourgie pour la fête Quasar a 25 ans avec des œuvres qui ont marqué son parcours de belle façon, soit les pièces de Florent Schmitt, Michel Frigon, Iannis Xenakis, Michael Œsterle et Ülo Krigul.
Écoutez« Ces nouvelles voix données à l’orchestre possèdent des qualités rares et précieuses. Douces et pénétrantes dans le haut, pleines, onctueuses dans le grave, leur médium a quelque chose de profondément expressif.
C’est en somme un timbre sui generis, offrant de vagues analogies avec les sons du violoncelle, de la clarinette et du cor anglais, et revêtu d’une demi-teinte cuivrée, qui lui donne un accent particulier […]
Le timbre des notes aiguës des saxophones graves a quelque chose de pénible et de douloureux, celui de leurs notes basses est au contraire d’un grandiose calme pour ainsi dire pontifical. Tous, le baryton et le basse principalement, possèdent la faculté d’enfler et d’éteindre le son ; d’où résultent, dans l’extrémité inférieure de l’échelle, des effets inouïs jusqu’à ce jour, qui leur sont tout à fait propres et tiennent un peu de ceux de l’orgue expressif.
Le timbre du saxophone aigu est beaucoup plus pénétrant que celui des clarinettes en si et en ut, sans avoir l’éclat perçant et souvent aigre de la petite clarinette en mi. On peut en dire autant du soprano. Les compositeurs habiles tireront plus tard un parti merveilleux des saxophones associés à la famille des clarinettes ou introduits dans d’autres combinaisons, qu’il serait téméraire de chercher à prévoir. »
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