Ce travail de longue haleine donnera à coup sûr une navigation plus enrichie sur le portail de Bibliothèque et archives nationales du Québec (BAnQ).
« Cette numérisation se fait depuis la fin du 20e siècle. On l’a fait de façon plus soutenue il y a cinq ans. L’étape d’identification a été une étape, ou du travail supplémentaire pour nous, qui vise à alléger le travail de ceux qui veulent réutiliser ces documents-là. Le public pourra exploiter sans limites ces œuvres du domaine public au Canada », affirme Jean-François Palomino, cartothécaire-coordonnateur à la direction de la recherche et de la diffusion des collections patrimoniales de BAnQ.
Interrogé sur la pertinence d’un tel projet, M. Palomino a souligné qu’il s’agit d’un moyen pour BAnQ de valoriser ces documents qui contiennent des informations riches et variées. Les journalistes, étudiants, enseignants, chercheurs, artistes et autres diffuseurs de contenus pourront en faire une exploitation gratuite et diversifiée, à condition de mentionner leur appartenance à BAnQ.
« Ce qui est une première, c’est d’identifier ces documents à l’aide d’outils qui sont tout récents. BAnQ a fait appel au logo Domaine public du Canada pour identifier les œuvres et a utilisé des mentions du site RightsStatements.org traduites en français », a-t-il précisé.
BAnQ a eu recours à ces outils parmi bien d’autres pour aiguiller les utilisateurs sur les droits qui sont rattachés aux œuvres numériques, a ajouté le cartothécaire-coordonnateur à la direction de la recherche.
« L’idée, c’est de simplifier l’utilisation. Les collections sont extrêmement riches. Vous pouvez y trouver à la fois des images, du texte, des enregistrements sonores, des affiches, des cartes postales, des documents sur l’histoire du Québec, la culture québécoise, etc. Mais les gens ne savaient pas s’ils étaient en mesure de réutiliser ces documents-là. Ils devaient communiquer avec nous, il y avait un certain délai et il manquait de la fluidité dans notre fonctionnement antérieur. On a décidé de revoir ces pratiques pour alléger les procédures et simplifier la vie de nos utilisateurs », a conclu Jean-François Palomino.
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