La Chambre des communes reprendra ces activités le 5 décembre prochain à Ottawa. Le gouvernement minoritaire libéral de Justin Trudeau devra faire des alliances s’il veut voir ses politiques recevoir une majorité d’appuis au Parlement.
Mardi, le premier ministre du Canada a d’abord rencontré le premier ministre de la Saskatchewan, Scott Moe, où une vague conservatrice a balayé cette province des Praires située entre le Manitoba et l’Alberta. Mais les deux leaders ne semblaient pas être sur la même longueur d’onde.
Le premier ministre de la Saskatchewan Scott Moe s’adresse aux médias après avoir rencontré Justin Trudeau, à Ottawa, le 12 novembre 2019. Crédit photo : La Presse canadienne/Adrian Wyld.
À la sortie de ce tête-à-tête, le premier ministre saskatchewanais a partagé sa déception, car selon lui Trudeau « ne comprend pas les frustrations de la Saskatchewan » comme les demandes sur la construction de pipelines, le retrait temporaire de la taxe carbone et la refonte de la péréquation.
Plus tard en journée, c’est le chef du Parti conservateur du Canada, Andrew Scheer, qui s’est assis avec Justin Trudeau. Lundi, il lui avait demandé que les travaux de la Chambre reprennent le 25 novembre. Une requête refusée par Trudeau, car il doit se rendre à Londres les 3 et 4 décembre pour un sommet des pays membres de l’OTAN.
D’ailleurs, leur entretien n’a duré que 30 minutes. M. Scheer a ensuite fait valoir que le nouveau gouvernement doit tenir compte des doléances de l’Ouest particulièrement sur les grands projets d’énergie, comme l’expansion de l’oléoduc Trans Mountain.
Les deux politiciens ont cependant établi un point d’intérêt commun : le régime d’assurance emploi et l’imposition des prestations de maternité ou « parentales » qui sont payées grâce à ce régime.
Le 21 octobre dernier, les Canadiens ont choisi d’élire un gouvernement minoritaire libéral avec une forte représentation dans l’est du Canada, les provinces de l’Ouest ayant fortement appuyé les conservateurs.
Avec les informations de Radio-Canada
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