Qui dit « Sarah Marquis » doit absolument ajouter le mot « aventurière » dans sa phrase. Depuis 25 ans, cette femme au sourire qui illumine la pièce et qui vous regarde avec des yeux d’une intense profondeur a parcouru la Mongolie, la Sibérie, les Andes jusqu’au Machu Picchu et ainsi de suite, à pied.
Au fil de ses périples, elle voyage à la dure, sans artifice ni superflu. Elle s’adapte aux conditions extrêmes de froid, de vent, de chaleur insoutenable, de dangers de toute sorte, pour aller à l’essentiel, ce qui nous lie à la Terre, Pachamama.
Le National Geographic l’a nommée aventurière de l’année 2014.
D’ailleurs, quand on met bout à bout tous les kilomètres qu’elle a parcourus dans les déserts australiens, on arrive à un total plus élevé que le diamètre de la Terre (13 000 km), soit 14 000 km.
Dans son livre, L’Aventurière des sables, elle nous emporte avec elle dans son premier grand défi en solitaire dans les déserts australiens, qui a décidé de sa vocation. On l’avait suivie de la Sibérie à l’Australie durant ses trois ans de marche, sur la cordillère des Andes et lors d’une épique expédition en mode survie de trois mois dans l’Ouest australien, seule et à pied.
Quelques extraits de notre conversation émaillés de musique
J’ai réveillé le tigre
Cette fois, le récit prend un autre angle. Nous sommes en Tasmanie, la grande île du Sud australien, où vit un marsupial pour le moins étonnant, le tigre de Tasmanie.
La voici donc durant trois mois en quête de l’esprit et de l’aspect de ce maître ès camouflage, mais à l’odeur terriblement terrifiante dans des forêts primaires inextricables, où la pluie et les tempêtes ne s’arrêtent jamais.
Le tigre de Tasmanie est un animal extraordinaire qui a existé jusqu’en 1936. Certains enthousiastes déclarent l’avoir aperçu à plusieurs reprises… La légende veut que le seul endroit caché où il aurait pu survivre loin de l’homme se trouve là où notre exploratrice va passer.
Ce livre n’est pas comme les autres. C’est un ouvrage qui nous entraîne jusqu’aux limites de nos possibilités et où l’observation des signes et la symbiose subtile avec la nature sont pour elle les uniques manières de sortir vivante de cette trappe végétale.
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