Une jeune femme victime de violence conjugale. Crédit photo: iStock.

Éliminer les violences envers les femmes, le combat des maisons d’hébergement

Le 25 novembre est la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

Ce travail, c’est le lot de maisons d’hébergement comme celle de La Dauphinelle qui sont une première étape afin que des femmes et leurs enfants puissent se soustraire aux dangers d’un climat conjugal violent.

Ces refuges de première étape manquent de financement afin de leur venir en aide.

Au Québec, il y a 109 maisons d’hébergement, mais elles sont généralement modestes avec une moyenne des 12 places. La Dauphinelle en a 24. Malgré un plus grand nombre de places, elle fait aussi face à un manque de ressources. Un problème récurrent depuis 2008.

« Le problème que nous avons c’est que quotidiennement nous faisons des refus pour manque de place. J’apprécie leur besoin (d’intervenants gouvernementaux) de bien comprendre, mais on vraiment besoin d’actions […] Et des actions, c’est sûr que ça vient avec du financement. » – Sabrina Lemeltier de la maison La Dauphinelle

Sabrina Lemeltier répond aux questions de Maryse Jobin. Photo : gracieuseté.

Un service essentiel qui devrait être considéré comme tous les autres services gouvernementaux selon Sabrina Lemeltier. Durant la dernière année, cette maison a refusé 724 demandes de femmes seules et 140 demandes de femmes avec enfants.

Chaque année, 12 femmes perdent la vie au Québec à cause de la violence conjugale. D’ailleurs, Mme Lemeltier n’aime pas qu’on caractérise ses faits sous le vocable de drames « familiaux ».

En complément

Vidéo de La Dauphinelle intitulée « 12 jours pour l’élimination des violences envers les femmes ». L’une des porte-paroles est la comédienne Guylaine Tremblay.

Catégories : Politique, Société
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