Une automobiliste manie la technologie à bord de son véhicule. Crédit : Istock

Vraiment sécuritaires les véhicules hyper connectés aux technologies?

La question se pose, à l’issue d’un sondage publié par Desjardins Assurances qui démontre que près de la moitié des conducteurs canadiens ont émis des réserves sur l’efficacité réelle de ces technologies, lorsqu’il est question de conduite sécuritaire.

Des objets plus distrayants qu’utiles?

Oui, pensent 63 % des Canadiens (conducteurs ou non conducteurs) qui soutiennent que les multiples gadgets de plus en plus présents dans les nouvelles générations de véhicules automobiles peuvent contribuer davantage à détourner l’attention qu’à les aider réellement à éviter un danger.

Certes ils sont tout aussi nombreux à reconnaître que ces technologies sont conçues au départ pour rendre la conduite « plus sécuritaire ». Ce sont en tout 51 % des conducteurs qui partagent cet avis, et 52 % qui soutiennent qu’elles contribuent à réduire les risques de collisions.

Il y a toutefois une différence entre reconnaître ces faits et savoir effectivement se servir de ces technologies en lieux et en temps opportuns.

Comme le démontre le sondage, les conducteurs ne savent pas toujours quelle est l’utilité précise de ces technologies. Par ailleurs, ils n’ont pas toujours une bonne idée des limites qu’elles peuvent présenter, ce qui les pousse à ne pas s’y fier totalement.

De plus, 46 % des conducteurs estiment que les Canadiens « se fient trop aux technologies de sécurité des véhicules ». Et 80 % des personnes au Canada soulignent l’importance d’une plus grande éducation des conducteurs à l’utilisation des technologies à bord des véhicules. (Source : sondage)

« Bien que les études démontrent clairement que les systèmes de sécurité des véhicules récents réduisent le nombre de collisions et sauvent des vies, les résultats du sondage font réfléchir. Il nous rappelle que, quand vient le temps d’assurer la sécurité de ses passagers et des autres usagers de la route, rien ne remplace la vigilance du conducteur, pas même le système de sécurité le plus avant-gardiste », affirme Alain Hade, vice-président marketing et expérience membres clients à Desjardins Assurances, dans le communiqué.

En attendant que les Canadiens soient plus outillés pour une utilisation adéquate des technologies à bord de leurs véhicules, Desjardins Assurances soutient qu’il serait moins pertinent de se retrouver à bord d’un de ces véhicules hyper connectés, sans au préalable procéder à une mise à jour des compétences des automobilistes canadiens, en ce qui a trait à l’utilisation des technologies.

Leur sécurité en dépend, tout comme celle du public. C’est aussi une question d’économie des ressources, dans un contexte où la réparation des systèmes de sécurité des véhicules, en cas d’accident, coûte de plus en plus cher. « La facture moyenne d’une collision entre deux véhicules a grimpé de 30 % de 2009 à 2016. (Source : communiqué de presse)

Pour toutes ces raisons, l’avènement des véhicules autonomes tant attendu au pays nécessiterait une nouvelle formation, car moins d’un répondant canadien sur trois (28 %) a affirmé qu’il se sentirait en confiance dans un tel véhicule.

Le sondage a été réalisé sous forme de panel web, pour le compte de Desjardins Assurances, auprès de 3050 Canadiens.

Avec des informations du Mouvement Desjardins.
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Catégories : Internet, sciences et technologies, Société
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