Edmonton, en Alberta, à l’ouest du Canada. Une ville de 981 280 habitants en 2017. Crédit : Istock.

Edmonton et Calgary : 2 villes canadiennes où les ménages sont les plus riches

Selon un classement de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM), ces deux villes albertaines sont dans le peloton de tête, lorsqu’il est question de la santé financière des ménages au Canada.

« Le rapport intitulé Urban Spotlight : Neighbourhood Financial Health Index Findings démontre que notre santé financière dépend beaucoup de l’endroit où l’on vit. Ce ne sont pas seulement les revenus, mais aussi les actifs et l’endettement qui déterminent notre santé financière globale », souligne Elisabeth Mulholland, chef de la direction de Prospérité Canada, dans le communiqué.

Les villes canadiennes de plus de 100 000 habitants ont été prises en compte dans ce classement fondé sur plusieurs indicateurs. Ce sont entre autres : le revenu, l’endettement, les actifs et les niveaux de pauvreté du quartier.

Les résultats montrent que Calgary et Edmonton sortent du lot en ce qui a trait notamment au revenu global des ménages.

Plusieurs autres villes se démarquent par le niveau de vie que mènent les plus nantis ou les ménages ayant des revenus plutôt moyens ou modestes.

En fonction de ces éléments, on retrouve des personnes avec un patrimoine important, mais aussi un haut niveau d’endettement, à Toronto, Vancouver, Calgary, Kelowna et Guelph.

D’autres vont connaître des situations de pauvreté plus élevée,  en raison des moyens plutôt limités des ménages, de leurs faibles patrimoines et d’un niveau d’endettement bas. C’est le cas dans certaines villes du Québec, à Halifax, à Thunder Bay et à Windsor.

C’est à Saskatoon, Calgary, Guelph, Victoria, Kelowna, Barrie, Oshawa, Toronto, Abbotsford-Mission et Vancouver que les ménages sont les plus endettés. Le ratio dettes-revenus dans ces villes dépasse les 150 %.

Le rapport présente les 5 villes suivantes comme des endroits où les ménages vivent avec des moyens limités, mais présentant un niveau de pauvreté moins important que la moyenne canadienne : Moncton, Saint-Jean (N.-B.), Belleville, Brantford, et St. Catherine‘s-Niagara. Crédit : iStock.

Canada : une destination prisée malgré quelques zones de pauvreté

Les résultats du rapport fondé sur l’indice de santé financière à l’échelle du quartier présentent malgré tout le Canada comme l’un des meilleurs endroits où vivre, bien que des poches de pauvreté persistent dans plusieurs de ses grandes villes.

Cette pauvreté est attribuable au niveau des salaires, mais davantage au coût de la vie. La surenchère dans le secteur de l’immobilier n’est pas de nature à réduire le niveau de l’endettement des ménages qui s’accentue au fil des mois, faisant courir au Canada un risque de crise nationale, surtout en cas de hausse marquée des taux d’intérêt.

Les villes très vulnérables à cette augmentation des taux d’intérêt sont Saint-Jean (Terre-Neuve), Barrie, Oshawa, Regina et Abbotsford-Mission. Les ménages présentent de bons revenus moyens, mais un fort taux d’endettement et un faible taux d’épargne.

Selon le rapport, plusieurs Canadiens propriétaires de logements ont des difficultés à réaliser une épargne substantielle au bout d’une année, ou à effectuer une dépense d’urgence, à cause de leur situation d’endettement ou de la modicité de leurs revenus.

  • Les propriétaires épargnent en moyenne 1,7 % de leurs revenus annuels
  • 49 % des Canadiens vivent d’un chèque à l’autre
  • 19 % sont incapables de débourser une somme de 2000 $ pour répondre à un besoin ponctuel. (Source : Rapport : Urban Spotlight : Neighbourhood Financial Health Index Findings )
Avec des informations de l’organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières.
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