Démanteler et retirer le NM Spudnik du fleuve Fraser

C’est la tâche à laquelle s’attelle à l’immédiat la Garde côtière canadienne.

Un partenariat est annoncé avec Marine Recycling Corporation pour évaluer toutes les options visant ce démantèlement, annonce Pêches et Océans Canada, qui souligne l’importance d’agir pour éviter les risques imminents.

Si le NM Spudnik demeurait dans sa position actuelle, plusieurs conséquences devraient être à prévoir :

• pollution de l’environnement,
• naufrage éventuel,
• incendie.

C’est une situation susceptible d’engendrer des coûts importants, car en plus des dommages causés à l’environnement, les communautés riveraines auront à en subir les contrecoups.

Une évaluation de ce navire a permis de déterminer les menaces. Pêches et Océans Canada soutient qu’il serait important que son retrait se fasse au plus vite, et qu’il soit achevé au printemps prochain, dans le respect des exigences réglementaires.

« Les navires abandonnés peuvent présenter un grave problème pour nos collectivités côtières, et le NM Spudnik ne fait pas exception. J’ai ardemment défendu une solution réelle à ce problème qui existe partout au pays, et je fais pleinement confiance à la Garde côtière canadienne pour agir rapidement en vue de retirer ce navire du fleuve Fraser, tout en s’attaquant de façon proactive à la menace de pollution », affirme Bernadette Jordan, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, dans le communiqué.

C’est depuis six ans que le NM Spugnik est amarré dans le fleuve Fraser, près de Surrey, en Colombie-Britannique.

La question de son retrait en toute sécurité est au centre des préoccupations, et la démarche participative est privilégiée par le gouvernement. Pêches et Océans Canada a fait appel à un entrepreneur, mais a aussi lancé un appel en vue de la collaboration des communautés des Premières Nations de la région.

Avec des informations du gouvernement fédéral.