L’élue, qui siégeait comme indépendante au parlement depuis décembre 2018, a justifié cette décision par sa volonté de tourner le dos à un parti qui n’épouse plus ses convictions.
Contre les compressions budgétaires dans les services en français.
Mme Simard a indiqué, lors d’un point de presse avec le chef du Parti libéral de l’Ontario, qu’elle n’avait pas pris cette décision à la légère. Selon ses propos, il s’agit de l’aboutissement d’une réflexion mûrie, qui lui a permis de saisir plusieurs enjeux, en lien avec son positionnement au « centre pragmatique ».
La députée qui se présente comme une élue « fiscalement responsable et progressiste » a indiqué que la rupture avec le Parti conservateur de l’Ontario est intervenue en 2018, lorsque le premier ministre Doug Ford avait annoncé son intention de procéder à des compressions importantes dans les services en français.
Bien que certaines de ces compressions aient été abandonnées, Mme Simard estime à présent que ce parti est loin d’être en harmonie avec ses valeurs.
Elle a ainsi noté que c’est au sein du Parti libéral qu’elle retrouve des idéaux qui épousent les siens.
« C’est un parti qui respecte et qui comprend réellement les gens de chez nous, nos particularités, nos défis et nos besoins », a observé l’élue de Glengarry-Prescott Russell.
Le chef du Parti libéral de l’Ontario John Fraser a remercié la nouvelle transfuge pour son intérêt pour son parti, et il a souligné que sa contribution sera favorablement accueillie pour relever les multiples défis du parti qui est résolument tourné vers la modernité et vers le renouvellement.
Ce départ d’Amanda Simard intervient également dans un contexte où le Parti conservateur du Canada cherche un nouveau chef.
Avec Twitter et Radio-Canada.
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