Ces petits sont nés de deux femelles âgées de 15 et 19 ans au large de la Floride, aux États-Unis.
Au Canada, la nouvelle de ces naissances est bien reçue par la communauté scientifique en raison de la menace de disparition qui plane sur cette espèce.
Dans un échange avec Radio-Canada, l’écologiste spécialisée dans la conservation marine Lyne Morissette a confié que ces naissances sont un motif de joie, en raison du nombre important de morts enregistré au sein de la population des baleines noires de l’Atlantique au cours des dernières années.
Huit baleines noires sont mortes dans les eaux du Canada en 2018, après un nombre de morts plus important en 2017 et une année 2019 qui a démarré sous de mauvais auspices pour cette espèce. Parmi les principales causes de ces décès, la collision avec les navires, l’enchevêtrement dans les filets de pêche, les niveaux accrus de bruits et la pollution de l’eau figurent en bonne place.
La naissance de ces baleineaux suscite un espoir de voir cette espèce sortir de la zone rouge.
Ces difficultés ont fait en sorte que la population mondiale des baleines noires a été réduite à 441 têtes, dont 71 femelles.
L’année dernière, toujours aux États-Unis, des écologistes avaient applaudi la venue au monde de sept nouveaux petits.
Si les naissances se poursuivaient à ce même rythme, il se pourrait qu’un nouveau vent d’espoir souffle sur cette espèce.
Au Canada, la question de la sauvegarde de la baleine noire est une préoccupation du gouvernement et des organisations de défense de l’environnement. En plus de son plan limitant la vitesse de progression des navires dans les eaux partout au pays, Ottawa a augmenté les mesures de surveillance aérienne et annoncé un financement de 4,5 millions de dollars sur quatre ans pour les interventions auprès des mammifères marins.
Sur son site Internet, WWF-Canada reconnaît une légère progression de la population des baleines noires, mais redoute les effets des activités humaines sur cette population à long terme. C’est ainsi que l’organisme donne très souvent des forums pour recueillir des avis sur les meilleures pratiques à adopter en vue d’amoindrir la menace. Cette initiative a permis à des compagnies intervenant en milieu marin de revoir leurs pratiques.
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