Parmi les professionnels canadiens, 77 % sont prêts à changer d’emploi pour un meilleur bien-être, révèle une récente étude. Une majorité d’entre eux serait également d’accord pour une baisse de salaire si on améliore leurs conditions de travail.
L’enquête mondiale menée par le cabinet de services-conseils en ressources humaines Morneau Shepell démontre que les employés placent la santé mentale au sommet des facteurs qui composent leur bien-être physique et personnel. Près de 76 % des travailleurs canadiens ont également indiqué que le soutien de leur employeur en matière de santé mentale influence considérablement leur opinion envers leur milieu de travail.
« Les Canadiens nous disent que c’est le soutien en matière de santé mentale qui compte le plus pour eux, mais de nombreuses organisations privilégient la rémunération dans leur stratégie de recrutement et de fidélisation, et offrent d’abord du soutien en matière de santé physique », a déclaré par voie de communiqué Stephen Liptrap, président et chef de la direction chez Morneau Shepell.

La santé mentale au Canada en chiffre. (Source : site internet de Services publics et Approvisionnement Canada)
Toujours selon les conclusions de l’étude, le milieu de travail demeure l’un des principaux points de stress. La moitié des employés ont indiqué que les exigences psychologiques associées à leur emploi actuel ont d’ailleurs augmenté.
« Ce qui fonctionnait auparavant n’est plus gage de succès. La santé mentale n’est plus un sujet aussi tabou qu’avant, et les employés accordent non seulement la priorité à celle-ci, mais ils s’attendent à ce quel leur employeur en fasse autant », a précisé M. Liptrap
La diversité et l’inclusion sont des éléments cruciaux du sentiment d’appartenance au milieu de travail, ajoute l’enquête. La majorité (82 %) des personnes sondées ont indiqué que la diversité et l’inclusion ont une influence positive sur leur bien-être personnel.
« Au Canada, l’enquête montre que les employeurs se débrouillent bien sur le plan des groupes d’âge, du genre, de la race et de l’ethnicité, mais ont encore du chemin à faire en ce qui concerne la religion, l’orientation sexuelle, les capacités et les incapacités », peut-on lire dans l’étude.
L’enquête a été réalisée en français et en anglais par Morneau Shepell auprès de 8 000 répondants en août et en septembre 2019. Elle avait pour objet de comprendre et de comparer le point de vue des employés au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni en ce qui concerne la santé mentale au travail.
Les données ont été pondérées statistiquement pour assurer que la composition régionale et hommes-femmes de l’échantillon est représentative de cette population. La marge d’erreur de cette enquête est de plus ou moins 3,2 %, 19 fois sur 20.
(Source : Morneau Shepell)
Le professeur agrégé Gregory Mikkelson, qui enseignait depuis 18 ans à l’Université McGill, a choisi de claquer la porte après que l’établissement eut refusé de cesser d’investir dans les hydrocarbures. Ailleurs dans le monde pourtant, beaucoup d'institutions publiques font ce choix pour lutter contre les changements climatiques. Mais sur les campus d'Amérique du Nord, la bataille des environnementalistes est loin d'être gagnée. Le reportage de Sébastien Desrosiers.
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