C’est ce qui ressort du bilan effectué par les responsables ontariens. Ces derniers se préparent à accueillir un contingent de Canadiens qui étaient coincés en Chine en raison de l’éclosion de cette épidémie. Elle a déjà causé la mort de 565 personnes dans ce pays, et 2 à l’étranger.
Des 5 cas confirmés au Canada, 2 sont en Colombie-Britannique et 3 en Ontario.
Les autorités ontariennes ont indiqué que les trois personnes atteintes se remettent progressivement, et que 62 personnes sont toujours en observation pour déterminer s’il s’agit de cas de contamination.
Elles ont souligné le travail de collaboration avec les responsables fédéraux afin d’assurer une arrivée sécuritaire des Canadiens qui vont quitter Wuhan jeudi.
Leur arrivée au pays se fera suivant un protocole qui permettra d’éviter la propagation du virus, au cas où certaines des personnes rapatriées présenteraient des symptômes.
Selon le médecin hygiéniste en chef de l’Ontario, ces 211 personnes sont soumises à des tests de vérification avant l’embarquement et elles feront l’objet d’un suivi particulier pendant le voyage. Six travailleurs de la santé à bord ont été formés sur le protocole à appliquer dans l’avion.
À l’atterrissage, ces Canadiens seront une fois de plus testés par une équipe de 20 médecins, avant d’être placés en quarantaine pour 14 jours, à la base militaire de Trenton, en Ontario.
Dans un point de presse, Justin Trudeau, le premier ministre du Canada, a salué ce travail de collaboration entre le fédéral et les provinces qui permet de gérer cette situation de crise internationale avec « responsabilité et efficacité » afin d’éviter la propagation du virus.
Plus tôt en matinée, l’Organisation mondiale de la santé a dressé un nouveau bilan qui fait état de la progression de cas de coronavirus en Chine. Ce sont à présent plus de 28 000 personnes qui sont touchées, dont 204 cas en Asie et en Océanie, 5 au Moyen-Orient et 17 aux États-Unis.
L’OMS indique qu’avec la progression exponentielle du nombre de cas, la tâche demeure immense pour la communauté internationale. Celle-ci doit poursuivre la collaboration pour faire la lumière sur les zones d’ombre qui persistent autour de ce mystérieux virus. Il faut en savoir davantage sur le réservoir de transmission et être capable de développer un vaccin ou une thérapie.
Li Wenliang, le médecin chinois de 34 ans qui avait sonné l’alerte sur la dangerosité de ce virus dès le 30 décembre, a finalement succombé au coronavirus jeudi à Wuhan. CNN rapporte que la police locale l’avait accusé de propagation de fausses nouvelles à la suite de sa prise de parole.
Avec Radio-Canada
Sur le même sujet
Un texte trompeur paru sur un site de fausses nouvelles affirmait qu'un élève de Papineauville avait contracté le coronavirus. Les détails avec Jérôme Bergeron.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.