Elles annoncent une action collective contre l’homme d’affaires dans un tribunal de New York, aux États-Unis.
En plus du viol, les dix femmes accusent M. Nygard de trafic sexuel et humain.
Les faits se seraient produits entre 2008 et 2015 dans sa villa, dans les Bahamas.
Selon les informations rapportées par Radio-Canada, six des dix jeunes femmes concernées étaient des mineures au moment des faits.
Peter Nygard aurait usé de stratégies flatteuses pour les attirer. Il aurait ainsi tiré avantage de leur situation de pauvreté qui les rendait particulièrement vulnérables.
Radio-Canada rapporte qu’il aurait drogué ses victimes avant de les violer.
L’homme d’affaires, spécialisé dans la vente de vêtements, avec des magasins principalement à Winnipeg, Montréal et Toronto, n’a pas directement réagi à ces allégations.
Par contre, son avocat a nié tous ces faits, indiquant dans un document que « ce ne sont que des allégations sans fondements ».
Il a mentionné que son client est « déterminé à se battre pour rétablir sa réputation ».
Selon Radio-Canada, Peter Nygard est un nom qui n’est pas très connu dans certaines régions du Canada, mais son entreprise pèse d’un poids important, surtout dans la province du Manitoba où elle semble profondément enracinée.
Avec CBC/Radio-Canada
En complément
10 women have filed a civil class-action lawsuit accusing Canadian clothing manufacturer Peter Nygard of raping them at his Bahamas mansion, and operating what they call a ‘sex trafficking ring.’ 6 of them under 16 at the time of the alleged rapes. https://t.co/twPRnf5Jwd
— CBC News Alerts (@CBCAlerts) February 14, 2020
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